Cotter: "Etre international ne donne aucune garantie"

Par Rugbyrama
  • Vern COTTER - 03.12.2011 - Clermont Auvergne / Castres - 12e journee Top 14
    Vern COTTER - 03.12.2011 - Clermont Auvergne / Castres - 12e journee Top 14
Publié le Mis à jour
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L'entraîneur clermontois Vern Cotter, qui vient de récupérer l'ensemble de ses joueurs internationaux, veut maintenir tout son groupe sous pression lors des deux prochaines journées de Top 14. L'objectif avoué: le quart de finale de coupe d'Europe, le 8 avril sur la pelouse des Saracens.

Comment s'est passé le retour des internationaux?

Vern COTTER: Cela faisait plus d'un mois qu'ils étaient partis. La première chose a été d'évaluer leur état physique et mental. On a choisi d'en mettre trois au repos: Wesley Fofana, Aurélien Rougerie et Julien Bonnaire.

Pourquoi ces trois là?

V.C.: Wesley Fofana et Aurélien Rougerie ont joué tous les matchs et sont rentrés fatigués. Julien Bonnaire est lui revenu avec une petite entorse au coude. Dans l'ensemble, ils ont tous besoin de passer un peu de temps avec leur famille, de retrouver de l'équilibre dans leur vie extra-rugby. Ils vont revenir, je ne fais pas de soucis. Ils s'entraînent tout de même au club cette semaine, mais sans participer aux entraînements collectifs. On espère les avoir de retour avec nous dès la semaine prochaine.

Y'a-t-il une inquiétude que, pendant ce mois et demi de coupure quasi-intégrale avec le club, les internationaux aient perdu leurs repères au sein du collectif?

V.C.: Il est logique que les joueurs internationaux aient oublié quelques combinaisons. Surtout, pendant leur absence, l'équipe a beaucoup travaillé. Notre jeu a évolué. Les annonces et les combinaisons aussi. On a essayé de garder le contact avec eux pendant le Tournoi des 6 nations. De continuer d'échanger, et de les tenir au courant des évolutions dans notre jeu. Il sont au courant de tout cela. Maintenant, c'est une question de mise en pratique aux entraînements.

En deux semaines de préparation pour le quart de finale de H Cup, voire une seule semaine pour ceux qui sont mis au repos, cette remise à jour aura-t-elle le temps de s'effectuer?

V.C.: Cette année, la problématique était double. Avec la coupe du Monde, une partie des joueurs était arrivée avec beaucoup de retard sur le reste du groupe. Cette fois-ci, grâce aux échanges qu'on a maintenu avec eux, le décalage avec le reste du groupe est moindre. Moins important, en tout cas, qu'avant le premier match de poule en H Cup, sur la pelouse de l'Ulster. J'espère que ces problèmes d'automatismes seront gommés au plus vite.

Dans quel état d'esprit le groupe prépare-t-il la venue de Perpignan, avec une échéance européenne primordiale à venir?

V.C.: Les deux matchs qui arrivent, contre Perpignan puis à Biarritz, doivent nous servir pour préparer au mieux le quart de finale aux Saracens. Ces rencontres seront donc importantes pour les joueurs, qui devront montrer le maximum. On fera l'équipe ensuite, en fonction des formes affichées. Tout le monde a une carte à jouer.

La hiérarchie du groupe pourrait avoir évolué pendant cette intermède international?

V.C.: Ce qui nous intéresse, c'est le cumul des performances individuelles et collectives. Sur les deux prochaines rencontres de championnat, on essaiera de donner du temps de jeu à tout le monde. Ensuite, on fera simplement jouer les meilleurs. Une chose est sûre: le statut d'international ne donne aucune garantie pour avoir sa place face aux Saracens.

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