Ça rame à l’Aviron bayonnais

Par Rugbyrama
  • Cédric Heymans - bayonne novembre 2011
    Cédric Heymans - bayonne novembre 2011
Publié le Mis à jour
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Samedi, l’Aviron Bayonnais reçoit Biarritz (16h15) dans un Jean Dauger à guichets fermés, dans le cadre du 101e derby basque. Si depuis quelques matchs, les Biarrots vont mieux, les Bayonnais ont tiré la sonnette d’alarme. Ce match est capital pour la survie du club dans l’élite française.

A chaque journée de championnat, le même refrain: l’Aviron coule. Et ce n’est pas la faillite à Aimé Giral contre Perpignan (47-9) il y a dix jours qui prouvera le contraire. Pourtant, à l’issue de cette dernière déroute, les joueurs assurent s’être dit des mots. En l’absence de Marc Baget, blessé à l’épaule, Lionel Mazars sera promu capitaine. Le centre en a profité pour s’exprimer au nom de son équipe sur le site de l’Aviron: "Nous avons évacué cette frustration par un gros travail physique. Entre les joueurs, nous nous sommes dit des choses que nous ne nous étions pas dites depuis le début de la saison. Attention, on ne s'est pas non plus battu dans le vestiaire. Sur certains aspects, il fallait se dire certaines choses et cela a été fait. En dix jours, est-ce que ça fera changer le cours des évènements? Peut-être. Souvent, après une lourde défaite comme à Perpignan, il y a une réaction. C'est le minimum à attendre".

Cédric Heymans, l’un des joueurs les plus expérimentés du groupe, était le seul à se présenter devant la presse après l’échec à Aimé Giral. L’ancien international lance un appel à tous les Bayonnais supporters du club. Bien au-delà du simple aspect sportif, il espère une union sacrée de la ville: "Samedi, je ne peux pas me permettre d'appeler à la mobilisation générale, mais j'aimerais que toute la ville soit derrière nous. Cela ne sert plus à rien de cogiter, de compter les points ou de regarder les autres. Désormais, on ne regarde plus que nous".

Derby basque, deuxième partie

Les derbys basques ont connu une nouvelle saveur cette année. Celle de la lutte pour le maintien. Si Biarritz, fort de cinq succès de rang toutes compétitions confondues semble aller mieux, ce n’est pas forcément le cas de Bayonne. Mazars confirme: "C'est une équipe en pleine confiance. Si je me mets dans la peau d'un joueur biarrot, en s'imposant samedi à Jean-Dauger, le BO s'assure son maintien." Le capitaine du jour explique les maux dont souffre son club. Trouver une dynamique positive. Dans les résultats, ou au moins dans le jeu. Pourtant, ce n'est pas encore le cas: "Biarritz a enclenché une dynamique que nous cherchons encore" , et il a bien conscience de l'état d'esprit dans lequel se trouve son futur adversaire: "Et si le BO peut nous mettre la tête au fond du seau, il ne s'en privera pas."

Quant au scénario du match aller (défaite 21-19, pénalité de Peyrelongue à la dernière minute), le centre n’y va pas par quatre chemins: " La défaite a fait beaucoup de mal pour la suite de la saison. Le reste est anecdotique, ce sont des détails bien moins importants que ce match que nous devions remporter et que nous avons perdus. Avec ses conséquences. Ce derby perdu nous a fait mal à la tête, il nous a beaucoup perturbés, nous avons eu du mal à nous refaire et à ré-enclencher une dynamique." 

Plus qu'une dynamique, ce match est une question de survie.

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