Doumayrou: "Mon départ au Stade français était inéluctable"

Par Rugbyrama
  • Geoffrey DOUMAYROU - 12.02.2011 - Montpellier
    Geoffrey DOUMAYROU - 12.02.2011 - Montpellier
Publié le Mis à jour
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En fin de contrat à Montpellier, Geoffrey Doumayrou s’est engagé avec le Stade Français (3 ans + 1). Pour notre site, le trois-quart centre formé dans l’Hérault livre les raisons de son choix et se projette sur la réception de Biarritz (vendredi à 20h45).

Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre le Stade français ?

Geoffrey DOUMAYROU: J’avais envie de changer d’air et de me fixer un nouveau challenge. Après, pourquoi le Stade français plutôt qu’un autre club ? Il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu. Le discours de Mickaël Cheika m’a séduit. Nous avons discuté ensemble à plusieurs reprises et il a réussi à me mettre en confiance. A l’instar du club, qui n’a pas hésité à régler mon indemnité de formation (200 000 euros)… Je voulais donc absolument faire partie de cette nouvelle aventure, de ce beau projet.

Quels seront vos objectifs dans la Capitale ?

G.D.: Continuer à progresser en enchaînant les matches, pour trouver de la régularité dans mes performances. J’espère que ce club me permettra de franchir les paliers qui me séparent encore aujourd’hui de l’équipe de France.

Avez-vous été contacté par d’autres clubs ?

G.D.: Je garderai ces informations pour moi. Je peux juste dire qu’ils étaient membres du Top 6 du championnat… Cet intérêt fut d’ailleurs très flatteur.

Votre départ était-il inéluctable?

G.D.: En toute sincérité, oui. Après, si j’avais reçu une proposition très (très) intéressante, peut-être que je serais resté. Mais je n’en suis pas persuadé, car j’avais vraiment besoin de changer d’air. C’est une décision personnelle, que j’ai prise en tenant compte de données sportives, comme mon temps de jeu effectif ou la confiance accordée par mon coach. Et encore une fois, le fait d’arriver dans un nouveau club où j’aurai tout à prouver, ne peut-être que positif pour moi. Il faut savoir se mettre en danger si l’on veut évoluer.

Le recrutement effectué par le MHR, avec notamment les arrivées de Matthew Carraro et Shontayne Hape, a-t-il compté dans votre réflexion ?

G.D.: Automatiquement oui. Le club me disait qu’il voulait me garder, mais quand j’ai vu deux trois-quarts centre s’engager pour la saison prochaine, je me suis dit que leur intérêt pour moi n’était pas si fort que ça. Même si ces éléments n’ont pas un profil similaire au mien et qu’au fond, j’avais déjà pris ma décision.

Quel discours vous a tenu Fabien Galthié ?

G.D.: Il m’a dit que je devrais rester dans mon club formateur, qu’il voulait me garder. Mais moi j’avais besoin de certitudes sur mon temps de jeu et cette année, je n’ai pas tant joué que ça…

Pourtant, vous êtes de retour au premier plan en cette fin de saison…

G.D.: En effet. Fabien m’a aussi fait enchaîner des matches en début de saison et je dois reconnaître que mes performances étaient très aléatoires. Et après la déroute de Toulouse, je n’ai plus joué pendant trois mois et je reviens bien sur cette fin de saison. J’en suis très heureux et j’espère que le fait d’avoir signé au Stade français ne va rien changer dans ses choix sportifs et dans nos relations.

L’officialisation de votre départ vous-a-t-elle perturbé dans la préparation de votre rencontre face à Biarritz ?

G.D.: Pas du tout… Dans ma tête, cela fait longtemps que mon choix est arrêté. Et je pense avoir bien préparé les rencontres face à Lyon ainsi qu’à Clermont et en toute modestie, je crois avoir été l’auteur de prestations correctes.

-Quelle sera votre visée lors de cette opposition ?

G.D.: Si je dois jouer face à Biarritz, je ferai tout pour être performant. Je me donnerai à fond jusqu’à la fin, sans jamais tricher, pour laisser de bonnes impressions du côté de Montpellier si jamais quelqu’un se souvient de moi… Et surtout, je veux aider le club à décrocher sa qualification pour les phases finales et pour cela, nous sommes condamnés à battre le B.O vendredi !

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