Fernandez-Lobbe: "C'est le match d'une vie"

Par Rugbyrama
  • Fernandez Lobbe - Toulon Toulouse - Avril 2012
    Fernandez Lobbe - Toulon Toulouse - Avril 2012
Publié le Mis à jour
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Gravement blessé lors du dernier Mondial, le troisième ligne centre de Toulon est de retour au meilleur moment pour apporter son expérience pour la finale contre Toulouse ce samedi soir.

Malgré votre grave blessure pendant la Coupe du monde, vous terminez la saison par une finale. Le scénario rêvé ?

Juan Martin FERNANDEZ-LOBBE: C’est une apothéose. Je ne vais pas mentir: au moment où je me suis fait la rupture des ligaments croisés, je ne pensais vraiment pas être là aujourd’hui. Cela a été long, douloureux. C’est un peu un rêve de finir comme cela.

Vous parliez déjà de rêve après la demi-finale. Que faudra-t-il, sur quatre-vingts minutes, pour battre les Toulousains et basculer du rêve à la réalité ?

J.M.F-L: Samedi, sur le terrain, il y aura deux équipes qui voudront toutes les deux gagner. Et on ne pourra contrôler que la moitié du problème: nous. Notre jeu, notre état d’esprit, notre défense. C’est la seule chose qui doit nous intéresser. À nous de tout faire pour être au maximum et ne pas avoir de regrets à la fin. On a tellement travaillé pour être en finale…

Y a-t-il une forme de revanche, à titre personnel, de jouer cette finale après n’avoir pas pu participer à celle du Challenge européen (il n’était pas inscrit sur la liste ERC) ?

J.M.F-L: C’est toujours plus joli de vivre ces moments-là sur le terrain. Mais du temps a passé. C’est fini et je ne suis pas du genre à me retourner sur le passé. Dans ma tête, il n’y a que Toulouse : être à 100 % pendant quatre-vingts minutes. C’est le match d’une vie et on n’a pas le droit de passer à côté.

Après la demi-finale gagnée contre Clermont, vous évoquiez votre saison marathon de cinquante-deux semaines désormais, soit une année complète. Physiquement, il vous reste tout de même de l’énergie pour cette finale?

J.M.F-L: Bien sûr, je suis un peu fatigué. Je profite de cette semaine pour travailler mais aussi me reposer. Et puis, la fatigue ne compte pas quand il y a un titre au bout. La tête joue plus que les jambes. Même quand la saison a été longue…

Quel jugement portez-vous sur Louis Picamoles, qui devrait être votre vis-à-vis en numéro 8?

J.M.F-L: Louis est un joueur extraordinaire. Il a tout pour réussir au très haut niveau. D’autant qu’il progresse chaque année. Il ne stagne pas. Cela va être dur en face de lui. Mais si vous vous concentrez sur lui, alors vous oubliez Thierry Dusautoir, Jean Bouilhou, Patricio Albacete, Yoann Maestri, William Servat…Toulouse est une équipe fabuleuse, avec une qualité énorme à tous les postes. Derrière comme devant. Nous sommes conscients du défi qui nous attend.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Midi Olympique de vendredi...

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