Etcheto: "Bordeaux n'a pas de vice"

À force d’avoir le sentiment de pouvoir exister, comme à Castres, et finalement de rentrer bredouille, n’êtes-vous pas en colère ?

Vincent ETCHETO: Je ne suis pas en colère du résultat mais parce qu’on ne joue pas notre rugby. À Castres, on a trahi notre envie de mettre du rythme, d’attaquer les un contre un, de contre-attaquer. Cela me met hors de moi. Pour gagner à l’extérieur, il faut avoir des armes que nous n’avons pas eues. Pas de colère, ni d’inquiétude car je suis persuadé que nous allons retrouver notre niveau.

L’équipe est-elle assez dure ?

V.E: Une équipe dure, c’est un ou deux joueurs leaders. L’équipe est dure dans le travail, dans l’intensité qu’elle met aux entraînements mais après, on n’a pas de vice. À Castres, Capo Ortega n’a pas cessé de parler, le demi de mêlée aussi. Cela fait partie du jeu. Le rugby, c’est un poker menteur, il y a une lutte d’influence, et nous sommes à l’image de notre jeu. On est sympathiques. On loue souvent la qualité du jeu toulousain mais ce sont des compétiteurs et Florian Fritz est leur symbole. C’est à la fois un grand attaquant et un con au bon sens du terme, c’est-à-dire un dur à cuire. Il faut ça.

Ressentez-vous les joueurs conscients du danger ?

V.E: Je ne sais pas mais ils ne sont pas inquiets. C’est la qualité et le défaut de cette équipe. Ils sont sûrs de leur rugby et ils se disent qu’ils peuvent hisser leur niveau et ils l’ont déjà fait. Nous allons jouer des phases finales et le moindre défaut de concentration sera payé cher.

Retrouvez dans Midi Olympique ce vendredi l'intégralité de l'interview de Vincent Etchetto ainsi que la présentation du match face à Agen samedi...