Biarritz n’a pas le choix

Par Rugbyrama
  • Pelu Ian Taele - 16.09.2011 - Toulouse / Biarritz
    Pelu Ian Taele - 16.09.2011 - Toulouse / Biarritz
Publié le Mis à jour
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En dépit des absences de Dimitri Yachvili et d'Imanol Harinordoquy, le Biarritz olympique doit confirmer les progrès entrevus ces dernières semaines. La victoire sera impérative face au Stade Toulousain, qui se déplacera sans ses internationaux. Car les concurrents directs du BO reçoivent aussi...

Le Biarritz olympique sait qu’il doit gagner face au Stade toulousain, pour ne pas se laisser décrocher dans la course au maintien. Avec 24 points, les Basques comptent une seule unité d’avance sur le voisin bayonnais – dernier du Top 14, qui recevra un Stade français en pleine reconquête – et sont à égalité avec le Lou, premier non-relégable, qui accueille Brive dans le match de la peur. Les deux concurrents directs reçoivent. Il ne faut donc pas se louper. "Recevoir le premier du championnat, surtout quand c'est Toulouse, est de nature à nous mettre la pression. Notre classement en ajoute forcément" indique le directeur sportif, Laurent Rodriguez, sur le site du club.

Alors, le BOPB a-t-il une chance face à l’ogre toulousain, invaincu à l’extérieur depuis le 14 octobre (à Castres, 24-3)  ? Assurément oui, même si celle-ci est mince. Encore moribonds il y a quelques semaines, les Biarrots ont retrouvé des couleurs ces derniers temps. Par ailleurs, ils auront la chance de disputer ce choc dans leur antre fétiche, Aguilera. Au départ, le match aurait dû se jouer à Dax, en guise de sanction pour l’intrusion de Lucien Harinordoquy sur le terrain lors du derby face à l’Aviron. Mais pour des raisons de délais d’envoi de courriers, Biarritz peut finalement jouer ce match capital dans son stade et devant ses supporters.

Des progrès

Les progrès entrevus sont multiples, à la fois dans le jeu et dans l’esprit. A Castres, les protégés de Lagisquet – absent ce week-end, mission avec le XV de France oblige – ont décroché un bonus défensif (29-23). Pourtant, ils auraient pu espérer mieux. Le volume de jeu proposé, l’ambition affichée et les intentions étaient clairement positives. Rien à voir avec ce début de saison cauchemardesque. Les Biarrots avaient attendu le 29 novembre (10ème journée en retard) pour s’imposer enfin à domicile. C’était face au rival bayonnais (21-19). La situation au classement n’a pas vraiment changé. Mais les progrès affichés sont porteurs d’espoir. "C'est vrai que le BOPB n'a pas échappé à une période de crise. Nous avons su grandir au fil de la saison. Dans la difficulté, on a vu qu'on avait un groupe homogène et soudé. On a su se retrouver sur des valeurs sûres" analyse Jérôme Thion, toujours sur le site de Biarritz.

Un match face au leader, dans un contexte forcément difficile paraît typiquement taillé pour Biarritz. D’autant que la légion d'internationaux toulousains seront absents (Poux, Servat, Maestri, Picamoles, Beauxis, Clerc, Médard, sans oublier le capitaine Thierry Dusautoir…). Côté biarrot, il faudra faire sans Dimitri Yachvili, le maître à jouer et l’atout-confiance de l’équipe. Imanol Harinordoquy, précieux dans le secteur de la touche, fera aussi défaut. Deux absences de poids, qu'il faudra pourtant faire oublier. De toute façon, ils n’ont pas le choix. "Je pense que Biarritz va nous mettre beaucoup de combat, comme d’habitude, mais encore plus de par leur position, car ils ne peuvent plus se permettre de perdre à domicile" confiait Jean-Baptiste Elissalde sur le site du Stade toulousain. Les Biarrots ne demandent pas mieux.

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