Biarritz au métier

Par Rugbyrama
  • Iain Balshaw - Biarritz Brive - Mars 2012
    Iain Balshaw - Biarritz Brive - Mars 2012
Publié le Mis à jour
Partager :

Biarritz s'est imposé à domicile face à Brive sur le score de 26 à 11. Le BO a marqué deux essais, contre un briviste. Le CAB, trop diminué dans le secteur de la mêlée fermée, a souffert, et n'a pas pu revenir en fin de rencontre à cause de son indiscipline. Biarritz se donne un nouveau bol d'air.

Et de deux  ! En s’imposant face à Brive à Aguilera, le Biarritz Olympique vient de réussir une chose qu’il n’avait accompli qu’une fois cette année: enchaîner deux succès consécutfis. La dernière série vertueuse remontait au… 6 janvier, et le succès à Agen (6-15). La semaine précédente, ils avaient pris leur revanche des Toulonnais complètement absents (25-6). Ensuite, le BO avait connu une nouvelle série noire avec trois revers consécutifs (Castres, Toulouse, Perpignan). Après les cinq points de la victoire bonifiée contre l’UBB, voilà quatre points supplémentaires qui tombent dans l’escarcelle biarrote. De bon augure avant un périlleux déplacement à Lyon.

Les Biarrots ont pourtant mis le temps avant de rentrer dans ce match. Le coup d’envoi était d’ailleurs subtilisé par un Briviste. Heureusement pour la bande à Damien Traille, les Brivistes avaient une fâcheuse tendance à rendre le ballon au pied trop vite, surtout mal: soit directement en touche, soit sur un troisième rideau bien replacé. Plus patients, les Biarrots parvenaient à s’installer dans le camp adverse, et poussait leurs adversaires à la faute: Yachvili tenait ainsi à merveille son habituel rôle d’artilleur, et passait trois pénalités (14e, 20e, 27e). En revanche, les Biarrots montraient d’inquiétants signes de déconcentration en touche, se faisant subtiliser pas moins de quatre ballons sur leurs lancers dans le seul premier acte. Une domination sans partage de l’espace aérien qui permis au Corréziens de rester au contact: Julien Caminati passait ainsi deux pénalités lointaines: 9-6, le score à la mi-temps.

Le coaching gagnant de Biarritz

Conscients du danger, les Biarrots sont revenus des vestiaires avec de nouvelles intentions et une envie retrouvée. Les premiers déblayages des avants devenaient enfin autoritaires, et ainsi synonymes de libérations rapides qui permirent l’essai d’Haylett-Petty (42e). Puis vint le coaching. Conscient que l’épreuve de la mêlée fermée allait être décisive dans le second acte, Serge Milhas changea sa première ligne d’une traite: exit Marconnet-Héguy-Kodela (qui avaient déjà nettement usé la première ligne briviste), place à Watremez-August-Van Staden, et ce, cinq minutes après le retour des vestiaires. Et la sentence ne tarda pas à tomber. Une fois arrivés dans les 22 mètres cabistes grâce à des renversements bien sentis de Yachvili, les Biarrots imposaient la mêlée à leurs adversaires à l’heure de jeu. Davit Khinchagishvili écopait alors d’un carton jaune. Trois mêlées plus tard, l’arbitre, Mr Marchat, se dirigeait vers les poteaux et tendait le bras. Essai de pénalité.

A 26-6, Biarritz avait fair le break. Il ne manquait plus que deux essais pour décrocher un bonus qui aurait été bienvenu. Le dernier baroud briviste, concrétisé par un essai en débordement de Scott Spedding n’allait pas changé la donne. La réaction d’orgueil corrézienne allait encore durer pendant les dix dernières minutes, mais resta vaine à cause d’un pêché d’indiscipline. Biarritz a encore franchi une étape décisive dans la course au maintien. Prochain épisode, Lyon et son Matmut Stadium.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?