Bernad : "Ne pas mourir"

Par Rugbyrama
  • Guillaume Bernad - Bayonne - Aout 2010
    Guillaume Bernad - Bayonne - Aout 2010
Publié le Mis à jour
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Pour le 101e derby basque, l'Aviron bayonnais n'a pas le droit à l'erreur s'il veut sauver sa peau dans l'élite. Le troisième ligne Guillaume Bernad estime qu'une défaite plongerait le club dans une "situation désespérée". Il espère aussi qu'aucun de ses coéquipiers ne sera anesthésié par l'enjeu.

Ce cent unième derby est-il le match de la dernière chance pour l’Aviron ?

Guillaume BERNAD: Soit nous l’emportons, et l’équipe se relance, soit nous perdons et le club se retrouvera dans une situation désespérée, pour ne pas dire dramatique. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Cela fait six ans que je porte les couleurs de l’Aviron et des derbys, j’ai encore envie d’en jouer. Pour un joueur, il n’y a pas de meilleure rencontre à disputer. Cette rencontre à part stimule l’économie de tout le Pays basque et met du piment dans la vie de tous les jours.

La situation sportive de Bayonne l’emporte toutefois sur la rivalité locale…

G.B: Sur cette rencontre, l’avenir de l’Aviron en Top 14 est en jeu. Il nous faudra donc faire fi de l’aspect émotionnel entourant ce match pour ne pas mourir et se donner toutes les chances de réussir. Je fais partie des joueurs qui resteront au club quoi qu’il arrive. J’ai mille fois plus envie de jouer l’an prochain en Top 14 qu’en Pro D2.

Comment imaginez-vous le derby de samedi en termes de jeu ?

G.B: Tout ce que je sais de cet événement, c’est qu’un derby n’est jamais très beau à voir. À l’aller, ce n’était pas trop mal car les deux équipes avaient essayé de jouer. Mais l’enjeu est tel sur cette rencontre qu’elle risque de manquer de rythme. Actuellement, le BO est en pleine confiance, après sa qualification en demi-finale du Challenge. Il reste sur cinq succès de rang. J’espère que, parmi mes coéquipiers, aucun ne sera anesthésié par l’enjeu. À part se retrouver quatorzième, l’équipe ne peut pas tomber plus bas. Mais, de toute façon, les deux derniers descendent. Bayonne a fait toute la saison au ras des pâquerettes. Quand tu es plus proche du Pro D2 que du Top 14, que risques-tu à te libérer ? Si les Biarrots gagnent parce qu’ils sont meilleurs, je l’accepterai. Mais je ne veux surtout pas que les joueurs sortent du terrain avec des regrets. Contrairement à Perpignan il y a quinze jours, chaque joueur devra, une fois dans le vestiaire, pouvoir regarder son partenaire dans le blanc des yeux. Si chacun met sa pierre à l’édifice, nous ne serons pas loin de la vérité.

Retrouvez dans Midi Olympique la présentation du derby basque avec tous les enjeux, les clés du match et l'intégralité de l'interview de Guillaume Bernad...

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