Perpignan, un déclic capital

Par Rugbyrama
  • Farid SID - 18.09.2010 - Perpignan
    Farid SID - 18.09.2010 - Perpignan
Publié le Mis à jour
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Actuellement neuvième, Perpignan espère toujours décrocher sa qualification juste avant le gong final. Pour cela, l'Usap doit réaliser un parcours quasi-parfait lors des sept dernières journées et peut définitivement se relancer à Paris, face à un club qui lui a porté bonheur ces dernières saisons.

L'histoire va-t-elle se répéter ? Toute la Catalogne veut y croire car ce déplacement à Paris pour affronter le Stade français prend une nouvelle dimension pour Perpignan au regard d'un passé récent. Retour en 2008. Jacques Brunel, qui vient d'arriver au club, peine à trouver la bonne formule avec une équipe de l'Usap en manque de confiance et d'expérience pour prétendre aux premiers rôles. Après douze journées, les Perpignanais semblent condamnés à végéter dans le ventre mou du Top 14. Ils viennent péniblement de s'imposer face à Auch avant de concéder un match nul contre Dax à Aimé-Giral. Pas très réjouissant avant un déplacement à Jean-Bouin pour affronter le Stade français alors sur une série de quarante-cinq victoires consécutives à domicile. Mais l'incroyable se produit. L'Usap s'impose 23 à 12 et entame une remontée fantastique. Les hommes de Brunel remporte douze succès lors des quatorze dernières journées et se qualifient pour les demi-finales du championnat. Pour beaucoup, ce 8 mars 2008 reste le point de départ de la conquête du Brennus décroché quinze mois plus tard.

"La qualification reste jouable"

Depuis, le déplacement dans la capitale a toujours été bénéfique pour les Catalans avec un match nul et une victoire à leur crédit. Retour en 2011. Avant ce déplacement à Paris, Perpignan est dos au mur et doit marquer des points face au Stade français pour entamer une nouvelle remontée gagnante, jugée quasi impossible à sept journées de la ligne d'arrivée. Une situation quasiment identique à celle de 2008. "Désormais, il ne faut plus se prendre la tête", prévient le talonneur Guilhem Guirado, "La qualification est un gros challenge mais elle reste jouable: il ne faut surtout pas commencer à compter sinon tout le monde va se donner mal à la tête. L'équipe doit jouer son va-tout, sans réfléchir." Les phases finales passent par un résultat à Paris qui pourrait servir de déclic pour le sprint final même si Julien Candelon sait que rien ne sera jouer pour autant: "C'est à la vie, à la mort, et ce sera comme ça jusqu'au bout."

Retrouvez dans Midi Olympique vendredi une interview du talonneur international de Perpignan, Guilhem Guirado...

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