"Une très longue période"

Par Rugbyrama
  • Romain EDMOND SAMUEL - 23.10.2010 - Agen
    Romain EDMOND SAMUEL - 23.10.2010 - Agen
Publié le Mis à jour
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Victime d’une double fracture de la malléole le 27 janvier dernier, Romain Edmond-Samuel entrevoit le bout du tunnel. S’il a repris au début de la préparation, l’ailier agenais n’est cependant pas encore en pleine possession de ses moyens et devrait être encore un peu juste pour le début du Top 14.

Vous retrouvez le chemin des terrains, on suppose que vous devez être heureux… Où en êtes-vous exactement ?

Romain EDMOND-SAMUEL: C’est vrai que cela fait du bien. Car quand on est blessé, on voit les autres sur le terrain, on a vraiment envie d'y aller, de s'entraîner donc ce n'est pas forcément les meilleurs souvenirs que je garderai du rugby. J'ai fait la préparation physique avec le groupe, c'était difficile. Comme toute préparation physique en fait mais aussi avec les séquelles sur ma cheville. Là, j'alterne entre le rugby et les séances avec le kiné. Je ne participe pas tout au rugby car j'ai la cheville qui est encore sensible. On va donc renforcer la rééducation pour bien réattaquer les matchs. Pour l'instant, je ne suis pas tout à fait revenu, j'ai des soins à effectuer. Je manque encore de mobilité, de flexion. J'ai également des douleurs sur la malléole interne. Ce sont plein de petites douleurs qui m'empêchent sur les premiers appuis d'accélérer. C'est un peu pénible quand on reprend le rugby où il y a beaucoup d'arrêts, de reprises d'appuis, de changements de direction car là, je le ressens. Sur la préparation physique avec des courses en ligne droite, je ne le ressentais pas trop.

Est-ce que l’appréhension est présente comme souvent après ce genre de blessure ?

R. E.-S: Cela fait six mois que je n'ai pas joué au rugby. Je pensais ne pas avoir d'appréhension mais elle est bel et bien là. Sur les premiers contacts, quand je me fais plaquer au niveau des jambes, de la cheville. Mais je pense que cela va disparaître avec le temps.

Justement, depuis le mois de janvier, vous avez malheureusement eu du temps devant vous. Comment l’avez-vous mis à profit ?

R. E.-S: Déjà, j'ai eu pas mal d'immobilisation avec le plâtre donc je n'ai pas pu trop bosser. Après, j'ai fait pas du cardio, du travail sur le haut du corps et je me suis fait opérer de nouveau pour qu'on m'enlève les broches. Je suis parti à Capbreton au CERS puis il y a eu la préparation avec le SUALG. On pense que cela passe vite mais quand on le vit, c'est une très longue période.

Le SUALG a vécu une saison 2010-2011 délicate. De l’extérieur, quel a été votre ressenti ?

R. E.-S: L'objectif en début d'année était le maintien. On a eu un début de championnat très difficile où l’on n'a pas gagné beaucoup de points sur les premières rencontres. Il y a eu peut-être un déclic avec l'arrivée de Tian et Senekal, les jokers médicaux, qui ont peut-être apporté un plus, qui ont fait que l'on s'est peut-être mieux sentis et cela s’est vu sur la fin du championnat. Tout le monde a bien bossé pour une fin d’exercice correcte.

Justement, Tian s’est imposé durant votre absence, Coux arrive... Ne craignez-vous pas la concurrence ?

R. E.-S: Je suis bien placé pour en parler, on ne fait pas une saison à quinze. Il y a des baisses de forme, des blessures et on ne peut pas être à 100% toute l'année. Le championnat est compliqué donc c'est bien d'avoir un groupe étoffé.

Quel objectif vous êtes-vous fixé pour la saison à venir ?

R. E.-S: On espère toujours faire tous les matchs mais honnêtement, je pense que cela va être un peu compliqué pour attaquer lors de la première journée. Je n'ai pas fixé de date butoir, l'objectif étant que je retrouve ma cheville, de bonnes sensations et que je sois à 100% sur les appuis. Là, on pourra reparler de match.

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