Un "Paris" de gala

Par Rugbyrama
  • james haskell stade français 2010-2011
    james haskell stade français 2010-2011
Publié le Mis à jour
Partager :

Alors qu’ils restent actuellement sur une belle dynamique de succès, les joueurs du Stade français reçoivent, ce samedi au Stade de France (16h30) le RC Toulon avec la ferme intention de continuer sur sa lancée. Même si l’enceinte dionysienne n’a pas toujours souri aux Parisiens ces derniers temps…

Toutes compétitions confondues, le Stade français reste sur quatre succès de rang (deux en Top 14 et deux en Challenge européen)… Et aujourd’hui, la formation parisienne pointe à la 7e place du classement en championnat, à seulement quatre longueurs du podium. Alors la réception de Toulon représente l’occasion de basculer définitivement dans la première partie du tableau. Et surtout, le cadre s’y prête parfaitement. En effet, le club du président Max Guazzini va disputer ce samedi son premier match de la saison au stade de France. "On aura sans doute 70 000 personnes, se réjouit ainsi Guazzini. Qui peut réussir cela dans le contexte général actuel ? J'ai vu des clubs de foot français qui ne faisaient pas le plein pour la Ligue des Champions".

"Un match comme un autre"

L’enceinte dionysienne n’a pas toujours réussi aux Parisiens ces dernières saisons. Après trois ans de victoires ininterrompues, le Stade français s’y était lourdement incliné le 25 octobre 2008 contre le Stade toulousain (13-26). Depuis cette date, il subi cinq défaites et concédé un match nul à Saint-Denis pour trois petites victoires acquises la saison passée contre Clermont, Biarritz et Bayonne, qui n'ont pu éviter au club une huitième place au classement en fin de parcours. Le symbole d’une équipe alors en perte de vitesse. Mais joueurs, entraîneurs et dirigeants ne veulent plus entendre parler de "syndrome SDF". "C'est un match comme un autre, ça ne met pas de pression supplémentaire. La pression, on se la met à chaque fois. Je sais que le Stade de France, c'est particulier, mais on doit être prêt pour le combat comme pour chaque match", a évacué l'entraîneur Michael Cheika.

Continuer la série en cours

Les Parisiens ont plutôt envie de se servir de l’émulation créée par l’environnement et les efforts d’organisation du club pour accentuer leur motivation. "On est conscient de tous les investissements du club pour organiser des matchs au stade de France", résume le capitaine Sergio Parisse. Car l’objectif sportif est évident : ne pas casser l’excellente dynamique en cours. "Nous sommes dans une bonne spirale, indique Dimitri Szarzewski dans Midi Olympique. J’espère continuer dans cette direction même si Toulon reste une grosse écurie de notre championnat." Des Varois qui entament une série de trois déplacements périlleux. Après Paris, ils devront se rendre à Toulouse et à Perpignan… Autant dire qu’ils ont besoin d’au moins un succès pour conserver leur position dans le peloton de tête et le match au stade de France sera peut-être le plus accessible. Le Stade français est donc prévenu. "Les animations, c'est génial, mais le plus beau spectacle, c'est le match", conclue Michael Cheika.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?