Rofes : "Aucun regret"

Par Rugbyrama
  • Fabien ROFES - 28.05.2011 - Montpellier
    Fabien ROFES - 28.05.2011 - Montpellier
Publié le Mis à jour
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Finaliste du dernier championnat avec Montpellier mais non conservé par le MHR, Fabien Rofes (30 ans, 1,86m, 104 kg) a quitté l'Hérault pour s'engager avec l'Union Bordeaux-Bègles. Un nouveau challenge pour le talonneur qui a signé un an plus un an optionnel avec le promu girondin.

Quelles ont été vos premières impressions bordelaises ?

Fabien ROFES : Elles ont été très bonnes. Compte tenu des phases finales avec Montpellier, je suis arrivé une semaine après les autres, le 4 juillet. Au niveau physique, j'ai un peu de retard à combler et je profite de la semaine de vacances accordée au groupe actuellement pour le faire. Pour le reste, l'ambiance est très bonne. Cette équipe a vécu quelque chose de fort avec la montée et les joueurs semblent vraiment proches. Mais cela ne m'a pas empêché d'être vite accepté.

Comment s'était passée votre signature avec l'UBB ?

F.R. : Je savais depuis un moment que Montpellier ne voulait pas me garder et je cherchais un club mais la situation avait un peu de mal à se décanter. J'avais déjà eu des contacts avec Bordeaux mais je ne savais pas si le club allait monter et je souhaitais rester en Top 14. J'ai un peu laissé tomber tout ça pendant les phases finales parce que je voulais vraiment me concentrer sur mes matchs à ce moment-là. Et le lundi après la finale, mon agent m'a appelé pour me dire qu'une signature à Bordeaux était encore possible. J'y suis allé le mercredi et je me suis engagé.

Quels sont vos objectifs à titre personnel ?

F.R. : J'ai envie de m'amuser le plus possible. J'étais allé voir l'UBB en finale du Pro D2 contre Albi à Agen et j'avais été séduit par son jeu aéré, fait de mouvements. Personnellement, mon but est de m'exprimer au mieux au sein de cette équipe et de prendre un maximum de plaisir. A titre collectif, nous viserons le maintien bien sûr. Il est difficile de voir plus haut lors d'une première année en Top 14.

Comment passe-t-on d'une finale de Top 14 à la préparation du maintien ?

F.R. : Très facilement pour ma part, puisqu'en dix ans en Top 14, je n'ai joué qu'une fois les phases finales ! Avant cette saison incroyable avec le MHR, j'avais toujours bataillé pour le maintien. Pas forcément à mes débuts à Perpignan, mais j'étais jeune et moins impliqué à cette époque. Mais par la suite, que ce soit avec Narbonne ou Montpellier, il s'agissait surtout de conserver la place du club dans l'élite. Alors la perspective de lutter pour le maintien n'est pas difficile à aborder pour moi. J'en ai l'habitude. D'ailleurs, je me suis rendu compte cette année que la pression, si elle est différente, est aussi très lourde quand on joue le haut du tableau et des matchs de phases finales.

Avez-vous des regrets d'avoir quitté Montpellier ?

F.R. : Absolument pas. J'en aurais eu si cela avait été ma décision mais ce n'est pas le cas. On m'a imposé ce choix. C'est le système qui est comme ça, les entraîneurs qui m'ont demandé de partir sont aussi ceux qui m'ont permis de disputer une phase finale de Top 14. Le seul choix que j'avais à faire, c'était de savoir si j'allais à Bordeaux. Et là non plus, je n'ai aucun regret. C'est un nouveau club, une nouvelle ville, une nouvelle mentalité. J'ai deux petites filles en bas âge qui vont pouvoir découvrir une nouvelle vie. Il y a beaucoup de choses attrayantes ici.

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