Ribes: "Nous sommes revanchards"

Par Rugbyrama
  • guillaume ribes brive 2010
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Publié le Mis à jour
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Défaits à domicile la semaine passée contre le Racing-Metro, les Brivistes sont déjà sous pression, au vu du calendrier qui attend le club corrézien. Le talonneur Guillaume Ribes en est conscient avant de recevoir Perpignan ce vendredi (19h) mais il reste confiant sur le potentiel du CABCL.

Comment avez-vous évacué la défaite subie à domicile contre le Racing, synonyme de grosse déception ?

Guillaume RIBES : Nous l’avons désormais digéré. De toute façon, il fallait se remettre rapidement au travail et préparer la réception de Perpignan, même si nous en avons aussi profité pour nous remettre en question. Lundi, nous avons analysé notre performance contre le Racing et parlé de cette rencontre. Nous n’avons pas été réalistes, c’est évident. Nous n’avons pas su marquer sur nos temps forts. Devant leur ligne, on enchaîne les mêlées, on commet un en-avant, bref on ne concrétise pas. Alors que dès que nous sommes dans notre camp, nous prenons des points… Le Racing a une très belle équipe, qui sait se montrer opportuniste. Cette semaine, les deux mots d’ordre ont donc été réalisme et discipline.

Avez-vous senti le groupe touché par cette défaite en début de semaine ?

G.R. : Après le match, nous avons tous été très déçus. Lors de la séance vidéo, nous nous sommes rendus compte que dans l’ensemble, nous avions effectué un bon match. On ne rend pas une mauvaise partition. Nous avons pris conscience de notre potentiel, donc là, nous sommes particulièrement revanchards. Je le répète, il y a eu des choses positives contre le Racing. Nous avons joué plus de ballons que d’habitude. Mais cela n’a pas voulu sourire…

Le calendrier briviste est plutôt démentiel en cette première partie de saison. Etes-vous déjà sous pression avec ce revers inaugural ?

G.R. : Le calendrier, on n’en parle pas. Nous préférons actuellement nous concentrer sur notre match contre Perpignan, puis sur le déplacement à Clermont dans la foulée. Nous savons très bien que notre programme est difficile mais nous ne voulons pas regarder plus loin que la semaine suivante…Après, nous sommes conscients qu'on va aller à Clermont, à Bayonne, qui vient de gagner à Toulon, puis recevoir cette formation toulonnaise. Nous savons évidemment qu’à la fin de la phase aller, nous ne serons pas en haut du classement. Du coup, les droits à l’erreur sont réduits. Il faut prendre tous les points qui se présentent et essayer de réaliser quelques coups à l’extérieur.

Le match contre l’Usap, qui va se présenter affaiblie en Corrèze en raison de nombreuses blessures, est-il déjà décisif pour évoluer dans un contexte favorable ?

G.R. : Disons qu’il faut gagner, d’abord pour soigner le classement, ensuite pour récompenser tout le travail que nous avons effectué jusque-là. Cela ferait bien sûr du bien à tous les étages du club, ainsi que pour nos supporters, et nous permettrait de travailler dans la sérénité. Pour les absents du côté de l'Usap, je ne veux pas me satisfaire de cela. Certes, les Catalans ont des blessés mais il leur reste encore du beau monde. Cette équipe n’a pas fini première de la phase régulière lors des deux dernières saisons par hasard. C’est parce qu’elle a un collectif riche et complet, donc je suis persuadé qu’elle sera performante contre nous.

Le nombre de contrats a été réduit cette saison à Brive. Il faudra donc bien gérer l’effectif et éviter les blessures. Celle de Jean-Baptiste Péjoine (rupture des ligaments croisés, ndlr), absent au moins six mois, n’a-t-elle pas trop affecté le groupe ?

G.R. : Non, les graves blessures font partie de la vie d’un groupe. Nous avons surtout été peinés pour lui. Ensuite, cela handicape bien sûr l’équipe et peut effectivement poser des problèmes dans la gestion de l’effectif. Il faudra essentiellement tourner avec seulement deux demis de mêlée (Shaun Perry et Mathieu Bélie, ndlr) sachant que Mathieu, arrivé cette saison, doit encore s’adapter au système de jeu. Nous avons un bon groupe, avec une belle mentalité. Il faut donc en profiter pour se resserrer encore.

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