Racing, à qui gagne perd !

Par Rugbyrama
  • Mathieu LOREE - Octobre 2010 - Racing Metro 92
    Mathieu LOREE - Octobre 2010 - Racing Metro 92
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Laborieux, le Racing s’impose petitement devant un Bayonne recroquevillé en défense (15-9). La frustration régnait dans les vestiaires en fin de match. Car si l’essentiel est assuré, les Franciliens perdent toutefois leur première place au classement, devancés désormais par Montpellier et Toulouse.

Leader à l’entame de la dixième journée de Top 14, le Racing-Metro n’a guère convaincu vendredi face à des Bayonnais en perte de vitesse. Maladroits, empruntés, les Franciliens ont surtout déçu dans l’animation offensive. Pas inspirés, misant sur des exploits individuels de son ailier Bobo ou du centre Vulivuli, les Racingmen n’ont qu’à de très rares moments déstabilisé la défense bayonnaise. Les Basques avaient décidé de fermer le jeu et de jouer à fond les contres. Devant une telle opposition, les hommes de Berbizier n’ont jamais trouvé la solution et devaient leur salut qu’à l’indiscipline de l’Aviron en fin de rencontre. "La défense de Bayonne nous a posé beaucoup de problèmes et nous n’avons pas trouver les clés pour la dépasser. C’est une claque", avoue dans Midi Olympique l’entraîneur Simon Mannix.

Symbole de cette copie de piètre qualité : l’ouvreur Jonathan Wisniewski. Flamboyant depuis l’ouverture du championnat, celui qui tape à la porte de l’équipe de France passait totalement à côté de son match. Il n’effectuait pas les bons choix et son jeu au pied ne fut pas aussi précis qu’à l’accoutumée. En manque de réussite (4 échecs), il laissait même à son coéquipier Mirco Bergamasco enfilait le costume de sauveur, ce dernier passant deux pénalités décisives. La mêlée montrait aussi des signes inquiétants. Le pilier Tuugahala subissait les foudres d’Iguiniz et se retrouvait pas deux fois les pieds totalement décollés du sol.

Remontée de bretelle

Bref, le Racing s’en sort bien. Et l’essentiel est assuré avec les quatre points de la victoire. Dans les vestiaires, les mines n’étaient pas forcément toutes radieuses. "Nous sommes contents d’obtenir ces quatre points, c’est certain, mais il y a beaucoup de frustration qui en ressort. Nous n’avons pas maîtrisé le match", soupirait le demi de mêlée Mathieu Lorée. "Je ne suis pas satisfait de la prestation de joueurs", déplorait Simon Mannix. L’encadrement du Racing ne tardait pas de le faire savoir auprès du groupe francilien. "Dans le vestiaire, le président (Lorenzetti, NDLR) et Pierre Berbizier nous ont dit de redescendre sur terre avant de recevoir Perpignan", soulignait Lorée. Après cette remontée de bretelle, la semaine s’annonce donc studieuse du côté du Racing. Surtout que, malgré la victoire face à Bayonne, les Racingmen ont perdu leur place de leader, se voyant doubler par Montpellier et Toulouse.

Retrouvez ce lundi dans Midi Olympique une analyse complète sur la rencontre entre le Racing-Metro et Bayonne.

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