"On ne méritait pas d'aller plus loin"

Vous êtes sorti sur blessure au Vélodrome. Comment allez-vous ?

Julien BONNAIRE : J'ai passé une échographie, hier à Paris. C'était juste une élongation au mollet. Rien de grave. J'en ai seulement pour quinze jours de convalescence.

Avec du recul, comment analysez-vous cette défaite en demi-finale ?

J. B.: Elle est des plus logiques. On a été battu par une très grosse équipe de Toulouse. Franchement, il n'y avait pas photo. On a été dominé dans tous les secteurs de jeu. On prend un essai en première main, on ne fait pas tomber au plaquage... Bref, on ne méritait pas d'aller plus loin.

C'est une fin douloureuse...

J. B.: C'est une fin à l'image de la saison, bizarre et contrastée. Nous n'avons jamais pu souffler cette année. Nous avons couru derrière une victoire à l'extérieur qui ne venait jamais, nous n'avons pas trop fait tourner l'effectif et ce fut dur à encaisser, au final. En clair, nous sommes restés sous tension tout le temps.

Où allez-vous en vacances ?

J. B.: En Egypte, avec mon épouse et mes enfants.

Appréhendez-vous les deux mois que vous vous apprêtez à passer avec le XV de France en vue du Mondial ?

J. B.: Je n'y pense pas encore. J'ai d'abord besoin de me rafraîchir l'esprit avant de basculer sur autre chose.

Votre pronostic sur la finale ?

J. B.: Je dirai Toulouse, eu égard à leur expérience des matchs de haut niveau.