Galthié : "Nous restons fragiles"

Par Rugbyrama
  • Fabien GALTHIE - 08.04.2011 - Montpellier
    Fabien GALTHIE - 08.04.2011 - Montpellier
Publié le Mis à jour
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Montpellier s'est mis en difficulté après sa défaite à domicile contre Bayonne et doit produire un gros effort pour espérer voir les phases finales. Cela commence par une performance à Brive samedi (20h45). L'entraîneur Fabien Galthié avance pourtant que le "contexte n'est guère favorable" au MHR.

Quelles sont les raisons de la déconvenue face à Bayonne ?

Fabien GALTHIE: Nous avons beaucoup de blessés depuis plusieurs semaines, notre capitaine est absent. Cela fait partie du jeu. Mais malgré ça, ce match aurait pu très bien se passer. Nous avons franchi huit fois leur ligne, l’arbitre a sollicité quatre fois l’arbitrage vidéo sur nos actions. On laisse passer onze points sur des coups de pied… Je pense que nous avons manqué d’expérience. Avec quatre juniors sur le terrain, quoi de plus compréhensible.

Dans le jeu, l'équipe a beaucoup tenté...

F.G: On tente toujours beaucoup, et nous l’avons encore fait contre Bayonne. Nous avons eu 60% de possession de balle, avons percé huit fois leur défense. Mais c’est vrai que nous avons fait des fautes. Quand tu fais des passes, tu accentues fortement la chance de faire des en-avant. C’est sûr que lorsque tu ne tapes que des chandelles, le risque est moindre... Nous cherchons simplement à mettre en place le jeu qui gagne.

Qu’avez vous fait pour remobiliser les joueurs cette semaine ?

F.G: Tout est encore chaud et les regrets ne sont pas encore passés. Nous avons tenté de les évacuer, en faisant une thématique vidéo très positive sur nos temps forts. Par bribes, nous avons travaillé sur nos erreurs mais sans remuer le couteau dans la plaie. J’ai toujours pensé, depuis le début de l’année, que nous étions fragiles et à la merci des prédateurs. Cela se confirme…

Pensez-vous encore pouvoir vous qualifier ?

F.G: Pour nous qualifier, nous devons atteindre 72 points. Cela veut dire que nous devons prendre 6 ou 7 points. Ce n’est pas impossible. Mais si nous devons jouer avec une équipe continûment décimée… Dernièrement, nous n’avons pas été épargnés. Peut-être que ces blessures sont psychologiques, je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, nous devrons faire appel à d’autres compétences. Il y a deux façons de procéder : ceux qui vont chercher des jokers médicaux et qui les payent très cher, puis ceux qui puisent dans leur centre de formation. Vous savez dans quelle catégorie nous sommes…

Pensez-vous que le contexte du match à Brive vous est favorable ?

F.G: Brive reste une formation capable de battre n’importe qui. C’est une équipe très forte en mêlée, qui possède une troisième ligne très mobile et dangereuse. Derrière, on retrouve des joueurs de grand talent… Ils ont mis plusieurs cadres au repos la semaine passée en prévision de cet événement. Des joueurs vont partir alors qu’ils étaient très attachés au club, comme Palisson , Vosloo ou encore Estebanez. Vous pensez qu’ils vont vouloir lâcher ce match ? Pas moi. Je ne sais donc pas si ce contexte est vraiment favorable...

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