L’équation bayonnaise

Une ou deux victoires… Voilà ce qui manque encore à l’Aviron bayonnais pour définitivement basculer dans la première partie du classement. Après une série de cinq défaites consécutives entre le 17 septembre et le 30 octobre, les Basques se sont parfaitement repris et surtout relancés sur la scène hexagonale. Un succès sur le terrain du Stade français le 4 novembre validé par un autre face à La Rochelle un mois plus tard. Et voilà que les hommes de Christian Gajan peuvent à nouveau rêver d’Europe. Comme lors de l’excellent début de saison des Bayonnais (cinq victoires en six journées). Ce début de saison lancé par la marquante victoire (26-22) du premier rendez-vous de l’exercice 2010-2011, à Mayol, sur les terres du RCT.

"Ils ont ce match-là dans la tête"

Ce mercredi, l’Aviron va retrouver Toulon. Une sorte de symbole… Car le match aller est encore dans les têtes bayonnaises. "Cette victoire nous avait lancé", se rappelle le talonneur David Roumieu sur le site internet du club. Mais attention, comme il l’explique, les Varois non plus n’ont rien oublié : "Ils voudront nous rendre la monnaie de la pièce, c'est certain. Ils ont ce match-là dans la tête. Et on sait que Toulon peut gagner n'importe où, comme récemment à Perpignan. C'est une équipe formée de joueurs exceptionnels dans tous les secteurs. Il n'y a pas de faille. Les Toulonnais sont actuellement une bonne lancée, en sachant que leurs deux rencontres de Coupe d'Europe les ont sans doute beaucoup mieux préparés à la reprise du Top 14".

L’Europe à portée

Alors les Bayonnais sont évidemment conscients qu’ils devront livrer une partition complète pour espérer battre le RCT. Surtout que les Varois ont l’occasion de s’inviter sur le podium du championnat dans les semaines à venir. "Si nous n’évoluons pas à 120%, ce sera très compliqué", commente le centre Lionel Mazars de façon très lucide. Mais si les Bayonnais veut avoir l’ambition de vise une place européenne en fin de parcours, ils savent qu’ils ont déjà assez grillé de joker à Jean-Dauger, où ils se sont inclinés à trois reprises (contre Perpignan, Biarritz et Montpellier). Maintenant, ils n’ont plus vraiment le droit à l’erreur à domicile. Même si Christian Gajan pose l’équation de manière différente dans Midi Olympique : "Moi, je rappelle juste qu’il reste treize matchs et qu’il faut en gagner huit. Peu importe où, quand et comment…"