Racing : Aller chercher la demie

Le Racing Métro 92 poursuit sa course. Sans se préoccuper du voisin parisien. Après son retour dans l'élite la saison passé, le club de Jacky Lorenzetti disputera les phases finales de Top 14 pour la deuxième année consécutive. Le Stade français, lui, n'est pas rentré dans les six premiers du championnat depuis 2009. Le signe d'un passage de témoin dans la capitale ? Hors de question pour les Racingmen d'y penser. La seule chose qu'ils ont en tête: le Bouclier de Brennus. Car ce trophée, ils ne l'ont plus remporté depuis 1990.

N'ayant pas quitté les trois premières places du classement lors de la deuxième partie de saison, les hommes de Pierre Berbizier ne doivent pas se lancer dans des calculs. Une victoire contre le Stade français leur assurerait la deuxième place, synonyme de demi-finale à Marseille. Au pire, le point de bonus défensif leur permettrait de disputer un barrage à domicile en cas de victoire de Castres ou Clermont. Mais l'an dernier, les barrages n'avaient pas été favorables aux Racingmen. Ils étaient tombés face à Clermont au stade Marcel Michelin dans un match pour le moins tendu.

Tous les joueurs doivent être prêts à jouer

Samedi à Charléty, les joueurs des Hauts-de-Seine pourront une nouvelle fois compter sur leur large effectif. "Ce que j'ai répété aux joueurs, c'est qu'on aura besoin de tout le monde, a indiqué le manager Pierre Berbizier. La force d'un groupe, ce ne sont pas les quinze joueurs qui sont alignés mais les autres." Compte-t-il laisser certains joueurs au repos samedi ? "Vous avez été habitués à du turnover, il y en aura encore sur ce match-là. Parce que la compétition a été longue.", répond le technicien parisien. Tout le monde peut être appelé dans la mesure où, je pense, grâce à une bonne préparation physique, on a aujourd'hui pratiquement tout le monde sur le pont." Seules absences à noter, celle des vedettes Chabal (suspendu) et Hernandez (blessé).

Une capacité à "aller de l'avant" déterminante

Face à eux, les Racingmen auront des joueurs du Stade français avec l'esprit ailleurs. Dixièmes du classement, les Parisiens voudront sauver leur saison lors de la finale du Challenge européen. Michael Cheika pourrait aussi effectuer un turnover ce week-end. "Si j'étais entraîneur de cette équipe, je vous vendrais qu'il faut se servir de ce match pour préparer cette finale", affirme Berbizier. Avant de comparer : "Pour nous, ça va être notre capacité, que ce soit entraîneurs ou joueurs, à continuer d'aller de l'avant car on sait qu'il y aura un match après celui-là." Preuve que le club francilien pense déjà à la quête du titre. Un scénario semblable à celui du Stade français vainqueur du Brennus en 1998, alors tout juste promu dans l'élite.