Le Racing, 20 ans après

L'ENJEU

Vingt ans que le Racing-Metro n'a plus participé aux phases finales du championnat de France de première division. En 1991, à Bordeaux, les Franciliens perdaient sur le fil la demi-finale face à Toulouse (12-13). Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et l'équipe un peu fantasque de l'époque, la génération du show-biz, a laissé la place à l'ère Lorenzetti. Qualifiés directement dans le dernier carré, deux ans à peine après leur remontée dans l'élite, les coéquipiers de Lionel Nallet, pour beaucoup, font figure de favoris face à Montpellier, qui n'a jamais atteint ce niveau-là de la compétition et a déjà largement dépassé son objectif de la saison. De fait, la pression pèsera bel et bien sur l'armada des Ciel et blanc. A voir comment elle la digèrera.

L'EQUIPE

Pierre Berbizier a réservé deux surprises dans sa composition d'équipe, en titularisant Mathieu Lorée à la mêlée et Karim Ghezal en deuxième ligne. Pour le reste, rien de trop inattendu de la part du manager du Racing-Metro. A noter le retour de Benjamin Fall au poste d'arrière, la préférence donnée à Julien Brugnaut à gauche de la première ligne et la présence de Sébastien Chabal, dont la suspension a été allégée, sur le banc.

LA STAT

674.- C'est le nombre de points marqués par le Racing-Metro au cours de la phase régulière. Un total qui fait des Franciliens la meilleure attaque du Top 14 cette saison, devant Toulouse (664) et Biarritz (647).

Ph. K.