Palisson : "Le chemin de croix recommence"

Par Rugbyrama
  • Alexis Palisson - 12.02.2011 - Toulon
    Alexis Palisson - 12.02.2011 - Toulon
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Solidaires et généreux, les Brivistes ont obtenu un précieux point de bonus défensif, samedi à Toulon (16-22). Même s’il reste relégable, le CABCL est relancé dans la course au maintien… C’est en substance ce qu’affirme son ailier international, Alexis Palisson, qui évoluait face à future équipe.

Vous avez décroché un bonus défensif sur la pelouse de Toulon. Est-ce que vous vous en contentez ?

Alexis PALISSON : Oui et non. Non car je pense que quand nous revenons à 16-16 au score (à la 65e minute, NDLR), il y avait la place pour tenir le match nul, voire mieux. Mais oui d’un autre côté parce que tout le monde a su s’accrocher jusqu’au bout pour conserver le bonus défensif. Et franchement, prendre un point à Toulon, ce n’est pas rien. Cela va compter dans la course au maintien.

Quelles sont les points positifs à retenir après ce court revers ?

A.P. : Encore une fois, le fait de n’avoir rien lâché jusqu’à la fin. Dans les dernières minutes, notre équipe subissait sur les impacts, sur les plaquages adverses. Mais nous n’avons pas été trop mis à la faute. Après, sur le plan offensif, nous avons réussi à profiter de ballons laissés par nos adversaires pour placer quelques contres intéressants. Il est dommage que nous n’ayons terminé certains coups et profité de plusieurs avantages numériques, un peu à l’image de ce que nous réalisons depuis le début de saison.

Et malgré ce point de bonus défensif, vous êtes toujours relégables, à une longueur de La Rochelle et Agen…

A.P. : C’est vrai. Mais avec ce point, le chemin de croix recommence. Et il se poursuit dès vendredi pour la réception du Stade français. En ce moment, on joue plus avec le cœur qu’autre chose et on essayera d’aller chercher le maximum de points partout jusqu’à la fin. Il faut aussi noter qu’en raison des blessures, notamment derrière, ce sont les mêmes joueurs qui évoluent depuis de longues semaines. Ceci engendre une fatigue qui peut expliquer des petites erreurs. Mais, on l’a vu à Toulon, tout le monde veut s’accrocher et le fera. On ne peut pas laisser ce club descendre en Pro D2.

Effectivement, entre votre sortie sur blessure (à la 62e minute, NDLR) ou celle de Nicolas Jeanjean, le staff a une nouvelle fois dû recomposer toute la ligne de trois-quarts durant le match. Comment le vivez-vous ?

A.P. : Disons que nous sommes restés solidaires malgré ces aléas. On fait du bricolage depuis plusieurs semaines. La situation est compliquée, ce n’est pas facile mais chacun essaye de se montrer polyvalent pour le bien du groupe et de tout donner même si chacun a forcément des préférences de poste.

Vous affrontez donc le Stade français vendredi soir. Quel est l’objectif ?

A.P. : Lors des réceptions d’Agen ou Bayonne, nous avons laissé échapper à chaque fois quatre points qui étaient à notre portée, en raison de fautes d’inattention qui nous ont fait perdre le fil du match. Maintenant, il faut prendre des points à domicile et arrêter de gâcher. Rien ne doit nous échapper à Amédée-Domenech, sinon cela pourrait s’avérer fatal.

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