Le BO a retenu la leçon

Par Rugbyrama
  • Sylvain MARCONNET - Août 2010 - Biarritz - 1ere journee de Top14
    Sylvain MARCONNET - Août 2010 - Biarritz - 1ere journee de Top14
Publié le Mis à jour
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La saison dernière, Biarritz avait longtemps payé sa défaite inaugurale à domicile. Cette année, les Basques n’ont pas commis la même erreur et se sont logiquement imposés contre Montpellier (30-22). Même si tout n’a pas été parfait, ils peuvent préparer sereinement la réception de Toulon.

Le mauvais souvenir est désormais oublié… Il y a un an, Biarritz s’inclinait à domicile lors de la première journée de Top 14 et lançait sa saison de la pire des façons. Une désillusion que les Basques avaient traîné comme un boulet durant de longues semaines et un acte manqué qui pouvait expliquer en partie le décevant début d’exercice du BOPB. Cette fois, le club débutait encore par une rencontre à Aguilera. "L’an passé, je crois que le groupe avait été marqué par la mauvaise entame de saison. Cela a servi de leçon", a ainsi senti le nouveau pilier et expérimenté Sylvain Marconnet. En effet, les Biarrots se sont montrés sérieux et appliqués pour prendre le dessus sur Montpellier. Surtout, ils ont balayé les affres d’une nouveau revers à domicile pour commencer. Le manager Laurent Rodriguez confirme : "Nous nous sommes enlevés la pression du match perdu l’an passé".

Alors évidemment, les Basques retiennent la victoire avant tout. La saison est désormais lancée. "C’est toujours compliqué d’entrer dans une compétition, surtout quand on connaît le niveau du championnat de France cette saison, indique Marconnet sur le site internet du club. On avait tous hâte de débuter car on se prépare depuis un mois et demi pour en découdre et pouvoir s’étalonner". En ce sens, comme le dit parfaitement Dimitri Yachvili : "Pour un premier match, le contrat est rempli. Il fallait un succès à tout prix, c’est fait". Et les motifs de satisfaction sont ainsi nombreux. "Nous avons mis beaucoup d’engagement et avons démontré de bonnes intentions de jeu", se réjouit Laurent Rodriguez. Un visage prometteur et ambitieux qui a notamment permis aux locaux de prendre le large dans le premier acte (21-3 à la pause, ndlr).

"Une bonne base de travail"

Pour autant, tout n’est pas encore parfait dans la partition basque. L’ensemble des acteurs le reconnaissait à la fin de la rencontre. "On a bien abordé le match et même si nous n’avons pas su concrétiser toutes nos occasions et nous mettre à l’abri plus tôt, il y a eu cette victoire au bout", analysait Marconnet. "Nous devons progresser collectivement en défense et peaufiner la finition". En effet, les Biarrots ont manqué de réalisme offensivement et marqué seulement deux essais alors que l’addition aurait pu être bien plus lourde pour leurs adversaires. "J’aurais préféré prendre le bonus offensif. On en avait la possibilité", regrettait Dimitri Yachvili, auteur de vingt points au pied. Au final, le demi de mêlée international aura été le grand artisan de la victoire de son équipe. "J’ai concrétisé les efforts de tous mes coéquipiers. Ça fait plaisir mais j’aimerais buter moins et que l’on inscrive plus d’essais", ironisait d’ailleurs l’intéressé.

Vendredi prochain, c’est un client d’un tout autre calibre qui va se présenter à Aguilera. Les hommes du manager Laurent Rodriguez recevront une équipe toulonnaise qui a déçu pour son entrée en matière (défaite à domicile contre Bayonne, ndlr). "Il faut rester les pieds sur terre, prévient Sylvain Marconnet. Maintenant, Toulon se présente pour un match qui s’annonce difficile, surtout au vu du résultat du RCT". Mais pour continuer sur leur lancée, les joueurs du BOPB doivent enchaîner un deuxième succès d’affilée à Aguilera. "Il faudra l’emporter contre une équipe qui sera forcément revancharde. On se doit de gagner". Hasard du calendrier… L’an passé, Biarritz avait également entamé son exercice par deux rencontres à domicile. Sauf que cette fois, un élément, et non des moindres, a changé : "Nous avonsune bonne base de travail pour préparer Toulon", comme l’assure Marconnet. Et ça, c’est loin d’être négligeable

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