La 22e journée en bref

EN HAUSSE:

Racing-Metro

Pour sa première délocalisation au Stade de France, le Racing-Metro ne s’est pas raté. Impressionnant de puissance et de maîtrise, les coéquipiers de Lionel Nallet ont infligé une grosse correction au champion d’Europe toulousain (43-21) avec en prime le gain du bonus offensif. Une prestation majuscule du Racing qui a marqué fortement les esprits et qui le conforte pour une place directement qualificative pour les demi-finales. Les Franciliens sont de sérieux outsiders pour le gain du Brennus, 21 ans après son dernier sacre.

EN BAISSE:

Toulon

Toulon va devoir cravacher pour décrocher sa qualification pour les barrages. Les Varois n’ont pas su trouver la clé du coffre-fort castrais. Surtout, ils n’ont pas pu remonter leur handicap après vingt-cinq minutes moyennes, marquées par leur grosse indiscipline. Avec quinze points de retard et cinq pénalités encaissés, le RCT s’était déjà sabordé dans sa quête d’un exploit en terre tarnaise. Wilkinson s’est montré maladroit et c’est tout Toulon qui a vacillé. Huitième au classement, les Toulonnais devront réussir un sans faute lors des quatre derniers matchs.

LE JOUEUR:

Takudza Ngwenya (Biarritz)

A l’occasion du derby basque, les Bayonnais ont éprouvé les pires difficultés pour stopper la fusée biarrote Takudza Ngwenya. Sur la première action du match, l’ailier américain passait en revue une grande partie de la défense de l’Aviron avant que Bosch ne conclut en coin. Dangereux dès qu’il touchait le ballon, Ngwenya a donné le tournis aux Bayonnais et s’est fendu d’une accélération incroyable à la demi-heure de jeu pour inscrire le quatrième essai des siens. Une performance haut de gamme qui n’est pas étrangère au bonus offensif glané par les Biarrots (40-10).

L’ESSAI

Opeti Fonua (Agen)

Agen a décroché une victoire importante face à Clermont dans sa quête du maintien. Le deuxième essai marqué par le SUALG est un véritable chef d’œuvre. Dans les trente mètres d’Agen, Lauaki perd le ballon et Barnard lance le contre. Sur la ligne médiane, l’ouvreur agenais passe par le sol. Bales, en soutien, s’échappe au ras et donne à Monribot qui continue à avancer. Fa’Aoso est au relai et, bien que plaqué par Lavea, parvient à transmettre à Fonua. Sur vingt-cinq mètres, le bulldozer tonguien met les gaz et s’écroule dans l’en-but malgré le retour de Baby.

LE CHIFFRE:

5

Perpignan est actuellement irrésistible. Décevants durant la première moitié de la saison et décrochés dans la course aux phases finales, les Catalans n’avaient plus le droit à l’erreur pour espérer se qualifier. Et ils sont en passe d’y parvenir puisque samedi, à La Rochelle, ils ont enchaîné un cinquième succès d’affilée (34-16). Et l’Usap, auteur d’un début de match tonitruant, s’est même permise le luxe d’engranger le bonus offensif. Résultat : le club perpignanais est aujourd’hui sixième, au bénéfice d’un goal-average particulier favorable par rapport à Clermont.

LA DECLA:

Michael Cheika (entraîneur du Stade français)

Quelques minutes après la défaite (23-29) du Stade français à Montpellier dimanche soir, Michael Cheika a reconnu que les phases finales du Top 14 n’étaient officiellement plus l’objectif du club. "Ce soir c'est terminé mathématiquement pour la qualification. Mais j'ai vu mon équipe jouer ensemble. On méritait de gagner le match, mais l'arbitre nous a pénalisés sans arrêt dans les dernières quinze minutes, comme il l'a fait à Perpignan quand il n'a pas accordé notre essai sur le maul. Cette fois, il nous sanctionne d'un essai de pénalité sur une mêlée. On a fait des petites erreurs de discipline, mais dans leur camp. Mais il faut aussi accorder du crédit à Montpellier qui a su rester proche et marquer des points sur leurs temps forts."

LES CHIFFRES CLE

Meilleure attaque: Toulouse (582 points)
Meilleure défense: Clermont (395 points)
Meilleur réalisateur: Teulet (278 points)
Meilleur marqueur: Médard (13 essais)