Bourgoin lance le compte à rebours

Par Rugbyrama
  • mickael forest bourgoin 2010-2011
    mickael forest bourgoin 2010-2011
Publié le Mis à jour
Partager :

Alors que Bourgoin, dernier du Top 14, compte neuf points de retard sur le premier non-relégable, staff et joueurs isérois veulent croire au miracle. Moins de deux semaines après leur éclatant succès contre Montpellier en Challenge, ils doivent confirmer face au Stade français ce mercredi (19h).

Enfin un bol d’air frais. Il y a presque deux semaines, lors de sa dernière sortie, Bourgoin a largement battu Montpellier (36-18) en Challenge européen. Seulement la troisième victoire en dix-sept matchs officiels cette saison. Mais ce succès a fait un bien fou aux troupes iséroises qui se sont même permis d’empocher le bonus offensif. "Il n’y avait qu’à voir l’attitude des joueurs à la fin du match, confirme l’entraîneur Xavier Péméja sur le site internet du CSBJ. Cela me suffit. Pour eux, enchaîner les défaites n’est pas une situation simple à vivre. Mais, à la mi-temps, alors qu’on était mené et que le doute aurait pu s’installer, les joueurs se disaient : "Il faut gagner, même d’un point, il faut gagner". Cela prouve que s’ils le veulent, ils le peuvent." Une excellente base de travail avant de replonger dans l’enfer du Top 14.

"Rajon, c’est une force"

En championnat, le CSBJ est lanterne rouge, à neuf longueurs du premier non-relégable. La quête de points devient donc urgente et voilà pourquoi cette renaissance en Challenge arrive au bon moment. "Si on doit l’emporter contre le Stade français, c’est peut-être là qu’il faudra chercher les raisons de la victoire", note Péméja. Ses troupes doivent désormais rester sur leur lancée mais lui tient à de suite relativiser : "Le Stade français en Top 14, ce n’est pas Montpellier en Coupe d’Europe. Tout le monde en est conscient." Et cette réception de l’équipe de la capitale apparaît décisive. Certainement la raison pour laquelle staff et joueurs ont milité pour disputer le match à Pierre-Rajon, alors qu’il devait être délocalisé à Grenoble. Ils ont obtenu gain de cause. "Rajon, c’est une force, un stade unique en France, soutient Péméja. Aux joueurs de créer l’ambiance, de motiver le public."

Paris, "un passage obligé"

Du coup, les Isérois n’auront pas le droit à l’erreur devant leurs supporters. L’opération survie passe par un succès ce mercredi. "On ne sera pas morts si on perd, pas plus qu’on ne sera sauvés si on gagne, explique Péméja. Mais c’est un passage obligé. […] C’est un deuxième championnat qui démarre avec la phase retour. Aujourd’hui, on a neuf points de retard et il va falloir gagner des matchs, beaucoup de matchs. L’essentiel est d’arriver à jouer le maintien jusqu’au bout." Mais les Berjalliens en ont-ils les moyens ? N’est-il pas trop tard pour qu’ils parviennent à combler leur grand déficit de points ? Par expérience, tout le rugby français sait qu’avec le CSBJ, rien n’est jamais impossible. Mais ce mercredi 29 décembre, le club isérois part de très loin. Peut-être le début d’une nouvelle aventure…

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?