Cotter : "Le match de trop"

Par Rugbyrama
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Vern Cotter, le manager de Clermont, a reconnu la supériorité du Stade toulousain après la défaite de son équipe en demi-finale du championnat de France (29-6). Les Clermontois, qui ont dû batailler longtemps pour se qualifier pour la phase finale, ont certainement payé tous leurs efforts.

Quel est votre sentiment après la perte de votre titre de champion de France ?

Vern Cotter : C'est une grande aventure humaine qui s'arrête là. Une page se tourne. Avec cette équipe, nous avions l'ambition de remporter le Bouclier de Brennus et nous l'avons fait la saison dernière. Cette saison, nous arrivons en demi-finale.

Quelle est votre analyse de cette rencontre face à Toulouse ?

V. C. : Nous avons été battus par une équipe meilleure que nous. Nous n'avons pas pu garder le ballon en première mi-temps alors que nous avions le vent dans le dos. Et quand nous l'avons eu, nous n'avons pas su avancer avec car la défense de Toulouse a été très agressive. A partir de là, nos options étaient limitées. Je crois que les Toulousains méritaient de gagner ce match.

Le score final est lourd, est-ce que cette défaite va être facile à digérer ?

V. C. : Il est important maintenant de rebondir. Nous savons que nous pouvons mieux faire mais ce soir (vendredi, NDLR), nous étions vraiment fatigués et la fraîcheur physique a été déterminante. Pour nous, c'était peut-être le match de trop et le fait que certains remplaçants se blessent dès leur entrée en jeu n'est pas anodin et ne nous a pas aidé.

A quel moment avez-vous compris que votre équipe ne pourrait pas revenir ?

V. C. : A la mi-temps, je pensais que nous pouvions revenir. Mais, nous avons fait des fautes dès la reprise et surtout, nous n'avions pas l'énergie nécessaire pour revenir face à une équipe qui avait plus de fraîcheur physique.

Vous parliez d'une page qui se tourne, que voulez-vous dire ?

V. C. : C'est seulement une page. Attention, le livre est toujours ouvert, et nous avons encore la possibilité d'écrire un nouveau chapitre.

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