Chouly : "Il n'y a pas le feu"

Par Rugbyrama
  • Damien Chouly Perpignan Brive Top 14
    Damien Chouly Perpignan Brive Top 14
Publié le
Partager :

Absent des phases finales de Top 14, les Perpignanais ont repris un mois plus tôt qu'à l'habitude mardi dernier. Parti en Argentine avec les Barbarians, Damien Chouly a eu moins de vacances que certains. Le troisième ligne a retrouvé le chemin de l'entraînement ce lundi. Pas de fatigue pour autant.

Cette saison, vous venez de disputer 24 matchs de Top 14, ainsi que ceux de H Cup et maintenant une tournée des Barbarians en Argentine. Comment vous sentez-vous physiquement ?

Damien CHOULY : Pas spécialement fatigué. J'ai déjà eu des vacances avant le départ avec les Barbarians. Et puis une semaine de repos au retour. On reprend progressivement. Pour moi, c'était ce lundi matin. Cela va bien se passer. D'autant plus que nous aurons une dernière semaine de repos au mois de juillet.

Que retenez-vous de cette tournée avec les Baa-Baas ?

D.C.: C'était une très bonne expérience. Nous avons affronté une bonne équipe argentine à deux reprises. Il y avait un bon groupe, avec un bon état d'esprit. Je suis très content d'avoir été sélectionné.

Vous aviez déjà été sélectionné en équipe de France, quelles grandes différences avez-vous remarqué ?

D.C.: L'état d'esprit n'est vraiment pas le même. Nous étions dans de très bonnes conditions. Après une saison aussi longue, les coachs n'ont pas voulu nous épuiser. Nous nous entraînions une seule fois par jour. C'est un peu moins professionnel. Par exemple, nous n'avions pas de préparateur physique. La préparation est une différence importante. Mais nous avions malgré tout une très bonne cohésion. Je connaissais la plupart des joueurs. Pour les autres c'était vite fait. Nous avions beaucoup d'occasions. Nous avons beaucoup bougé. Nous étions toujours entre nous hors entraînements. C'est vraiment bon esprit. A côté, nous étions prêts mentalement. Il fallait gagner. Même si nous n'en avons gagné qu'un, nous aurions pu remporter les deux. On a montré qu'on avait le niveau.

De retour en France il y a plus d'une semaine, quel a été le contenu de l'entraînement pour votre reprise à Perpignan ce lundi ?

D.C.: Je fais un peu de musculation et du travail cardio de mon côté. J'ai une petite douleur au genou que je traîne depuis un moment. Je n'ai pas encore couru avec le groupe. J'espère m'entraîner avec eux d'ici la fin de la semaine. Tout le monde reprend normalement, il n'y a pas le feu, nous avons deux mois de préparation devant nous. Nous travaillons le matin entre 8 heures 30 et 11 heures. Et puis le soir à 18 heures. Cela nous laisse le temps de dormir la journée (sourires). La prépa physique dure jusqu'au 10 juillet, à base de course et de musculation. Nous aurons ensuite un stage en montagne à la fin du mois.

Dans quel état d'esprit se trouve le groupe ?

D.C.: J'étais déjà venu au stade la semaine dernière lorsque j'étais en repos. Pour voir le nouvel entraîneur, le nouveau préparateur... J'ai senti une grosse motivation. Que tout le monde a envie de faire mieux que la saison passée. Nous sommes prêts à travailler dur pour cela. C'est la première fois que nous reprenons l'entraînement aussi tôt. En même temps cela fait longtemps que nous n'avons pas été en phases finales. Il faut que cette longue prépa nous serve.

Vous devez vouloir oublier au plus vite la saison passée ?

D.C.: Non, nous comptons plutôt nous en servir ! Nous sommes sortis frustrés. On sait que notre mauvais début de saison nous a beaucoup handicapé. Cette année nous devrons arriver en forme pour attaquer plein feu. D'autant plus que nous jouerons nos premiers matchs sans les internationaux. Comme ce sont souvent les meilleurs de l'équipe, cela posera forcément un problème.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?