Brunel : "Saisir cette chance"

Par Rugbyrama
  • Jacques Brunel
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Publié le Mis à jour
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Le manager de Perpignan Jacques Brunel explique pourquoi il a choisi, comme le révélait Midi Olympique dès le mois de novembre, de quitter l'Usap pour entraîner la sélection italienne à l'issue de la Coupe du monde 2011. Il parle d'une "proposition unique" et d'une vraie "chance".

Pourquoi quitter l'Usap en 2011 un an avant la fin de votre contrat ?

Jacques BRUNEL : A mon âge, diriger une équipe nationale est une proposition unique. Ce sera certainement la dernière que je pourrai assumer. Je veux saisir cette chance. J'ai eu de nombreux contacts avec la fédération italienne ces dernières années. Elle m'a de nouveau sollicité. C'est l'occasion pour moi de préparer des Tournois des six nations ou la Coupe du monde 2015. J'ai déjà entraîné une équipe nationale (il a été adjoint de Bernard Laporte avec le XV de France de 2001 à 2007, ndlr). Je connais les difficultés qui vont avec. Je pense que collaborer avec des franchises comme Trévise ou Aironi peut accroître l'efficacité. Il fallait que je sois libre de tout contrat. C'est pour cela qu'après une longue réflexion, j'ai prévenu l'Usap de ma décision d'arrêter ma collaboration à la fin de cette saison. Aujourd'hui, la fédération italienne n'a pas pris de décision. Elle devrait le faire après le Tournoi des six nations.

Vous n'avez encore rien signé ?

J.B. : Non. Je suis dans la position de quelqu'un qui peut postuler. C'est la fédération italienne qui décidera et officialisera. Je suis désormais en position d'accepter l'offre.

Pourquoi officialiser votre départ maintenant ?

J.B. : Mon hésitation a été longue, elle a perturbé ces dernières semaines. Ma réflexion a abouti. Je suis bien à Perpignan, les résultats sont bons, il y a un état d'esprit remarquable, c'est une région agréable et il existe un avenir pour ce club. Il fallait que je prenne ma décision pour ne pas laisser le club dans le flou. Par rapport à l'Usap, je ne pouvais attendre le dernier moment.

Quel bilan tirer de vos quatre saisons à l'Usap (2007-2011) ?

J.B. : Je ne fais pas de bilan parce que l'histoire n'est pas terminée. Je ferai ce bilan en juin. Il sera très positif si on va très loin cette saison. Déjà, dimanche, on peut se qualifier pour les quarts de finale de Coupe d'Europe. Si on peut recevoir, ce serait idéal, surtout que, depuis que je suis là, on ne s'est jamais qualifié pour les quarts de H Cup. Il reste quatre mois forts à vivre. Je n'ai qu'une envie: que ça se termine magnifiquement.

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