Ouedraogo : "A deux matchs du Brennus"

Par Rugbyrama
  • Fulgence Ouedraogo Top 14 2010-2011
    Fulgence Ouedraogo Top 14 2010-2011
Publié le Mis à jour
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Le flanker et capitaine de Montpellier, Fulgence Ouedrogo, sait que son équipe a déjà réalisé une saison exceptionnelle et un exploit en s'imposant à Castres en barrages. Mais le MHR ne manque pas d'ambition pour autant avant d'affronter en demi-finale le Racing-Metro, samedi (16h30), à Marseille...

Dans quel état d'esprit abordez-vous cette demi-finale ?

Fulgence OUEDRAOGO : On travaille et on essaye de bien préparer ce grand moment pour le club et pour l'équipe. Rien ne doit être laissé au hasard. Il faudra être très précis car une demi-finale se gagne sur des détails.

Peut-on dire qu'il est difficile de dégager un favori ?

F.O. : Non, ce n'est pas du 50-50. Parce que le Racing a fini deuxième de la phase régulière et s'est directement qualifié pour les demies. Parce que de notre côté, nous avons dû disputer deux matchs éliminatoires pour en arriver là, la rencontre face à Toulon étant déjà un huitième de finale. Le Racing a davantage l'habitude de ce genre de rendez-vous, attend cette demie depuis un an et sera forcément prêt physiquement et mentalement. Sans faire de langue de bois, Montpellier n'est pas favori.

Ressentez-vous une certaine forme de pression ?

F.O. : On pourrait dire que pour nous, ce n'est que du bonus. Mais on veut connaître la suite, aller un cran au-dessus. Sincèrement, on a envie de voir encore autre chose et donc d'être compétitif samedi. Il faut être gourmand. On n'est qu'à deux matchs du Brennus. Nous n'avons pas d'assurance et sommes toujours des novices depuis le début de saison. C'était notre premier barrage, ce sera notre première demie. Je ne sais pas si on arrivera plus loin mais il faut s'en donner les moyens.

En tant que capitaine, quel sera votre discours en direction d'un groupe qui va connaître ce genre de rendez-vous pour la première fois ?

F.O. : Je devrai trouver le juste milieu entre le fait de motiver et de concentrer tout le monde. Nous n'avons jamais joué devant autant de personnes (presque 60 000, NDLR). Il ne faut pas se laisser emporter par l'importance de l'événement, ne pas trop être dans l'émotion.

Justement, comment avez-vous digéré l'euphorie entraînée par le succès à Castres ?

F.O. : C'était l'avantage d'avoir deux semaines de préparation. On a bénéficié de quelques jours de repos pour apprécier cette victoire. Mais dès que nous sommes revenus à l'entraînement, nous n'avions plus que la demie contre le Racing à l'esprit. Cela fait une semaine que nous sommes tous focalisés dessus.

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