Un Racing trop indiscipliné

Par Rugbyrama
  • Ghezzal Racing-Metro
    Ghezzal Racing-Metro
Publié le Mis à jour
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Auteurs de nombreuses fautes dans le jeu, le Racing-Metro s’est logiquement incliné à Castres lors de la 5eme journée (31-25). Les Franciliens ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes tant ils ont multiplié les erreurs d’indiscipline. Encore un peu tendre, le Racing apprend de ses bêtises.

Un match de rugby se gagne souvent sur les fondamentaux. Le Racing ne pouvait donc pas l’emporter au stade Pierre-Antoine dimanche dernier tant ils sont passés à côté des basiques de ce sport. Les Franciliens n'ont pas su défendre dans les règles et ont donc donné l’opportunité à Romain Teulet d’enchaîner les pénalités. Et quand un buteur de cette trempe joue dans le camp adverse, le score évolue vite en votre défaveur. "Si nous continuons à donner huit, neuf opportunités de marque au buteur adverse, nos chances de gagner vont être de plus en plus restreintes", affirmait Simon Mannix, entraîneur des trois-quarts, après la partie. Le Racing n’a pas été tant inquiété que cela dans le jeu. Les coéquipiers de Benjamin Fall ont encaissé un essai sur un nouveau coup de pied de génie de Seremaïa Baï. Mais les Racingmen n'ont jamais pu revenir dans le match, la faute à une indiscipline chronique. "On n'a jamais véritablement été mis en danger par Castres et nous nous sommes mis sous pression sur nos propres ballons, explique Pierre Berbizier. On ne peut pas espérer gagner à l'extérieur en faisant ainsi, qui plus est contre une bonne équipe de Castres."

Des avants trop tendres

Les avants tarnais ont clairement pris l’avantage sur leurs homologues franciliens. La première ligne castraise (Forestier, Bonello, Ducalcon) a mis au supplice les piliers des Ciel et Blanc. Certes, les titulaires habituels étaient au repos dimanche dernier mais cette mêlée, si dominatrice depuis le début de saison, a flanché face à des avants plus expérimentés. La preuve, le calvaire vécu par Gregory Arganese, talonneur du Racing-Metro. Est-ce l’émotion de revenir jouer chez lui, sur la pelouse de son club formateur, qui a perturbé l’ancien Montalbanais ? Avec cinq lancers en touche mal-négociés, trois volés par l’alignement castrais et deux perdus sur des ballons pas droits, Arganese a passé une sale soirée. Et derrière, les Racingmen n’ont eu que trop peu de munitions pour pouvoir voir s’exprimer sa ligne de trois-quart. "Dans le défi physique, nous étions présents mais nous avons commis trop de fautes et de petites erreurs pour espérer mieux, rumine Mannix. Je pense néanmoins que si nous parvenons à gommer toutes ces petites imperfections, nous pouvons réaliser de très belles choses."

Car malgré une équipe retouchée, le Racing est revenu de Castres avec le point de bonus défensif. Le mérite en revient à Juan Martin Hernandez, auteur de 20 points et surtout du drop décisif sur la sirène, pas mal pour un retour en tant que titulaire. Au final, les Franciliens pointent à la septième place du classement, avec trois victoires au compteur et après s’être déplacés à quatre reprises. Mais comme le dit Simon Mannix, "il est trop tôt pour dire si nous avons l’équipe pour devenir champion de France." Même si des indices montrent qu’il faudra compter sur le Racing pour la course au Bouclier de Brennus.

Retrouvez ce vendredi dans Midi Olympique la présentation du match entre le Racing-Metro et La Rochelle avec un portrait du pilier italien Andrea Lo Cicero.

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