Un Perpignan maladroit mais rassuré

Par Rugbyrama
  • Chouly perpignan 2010
    Chouly perpignan 2010
Publié le Mis à jour
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Grâce notamment à un essai plein de malice de Kevin Boulogne, l’Usap s’est rassuré en venant à bout de Biarritz (17-12). Les Catalans ont dominé la rencontre mais n’ont pas su concrétiser toutes leurs attaques. L’essentiel est ailleurs : Perpignan met fin à une série de deux défaites consécutives.

Onzième minute, Jean-Pierre Perez commet un en-avant à quelques mètres de la ligne d'en-but biarrote, suite à une superbe action catalane. Cette action résume parfaitement la rencontre des Perpignanais, auteurs d’une performance moyenne dans la finition mais rassurés d’avoir empochés les quatre points de la victoire. Car après deux revers en trois matchs, dont une défaite à Aimé-Giral pas connue depuis deux années, l’Usap se devait de réagir. C’est chose faîte même si Nicolas Mas reste lucide. "On a mis l'engagement et la détermination qu'il fallait dans ce match, mais on a été trop maladroits pour capitaliser tout cela."

Perpignan perd David Marty

Perpignan est en convalescence et ça se voit. Heureusement, les Catalans peuvent toujours s'appuyer sur leurs avants de grande classe qui appartiennent à un des meilleurs packs du championnat de France. La preuve, l’essai marqué en force par Guilhem Guirado dans le premier quart d’heure de la seconde mi-temps (54e). Les valeurs du club sont toujours présentes en attendant le retour des titulaires et des blessés de longue date.

Perpignan apaise ses supporters et remporte une victoire acquise avec rage et fierté. Même si Jacques Brunel aurait souhaité terminer la rencontre avec un peu plus d’unités. "L'écart par rapport à Biarritz, qui a bien défendu mais a été rarement dangereux, n'est pas assez élevé. Je croyais que de nouvelles règles avantageaient les équipes qui entreprennent: je ne l'ai pas vu ce soir." En attendant, le finaliste de la dernière saison a perdu son centre international David Marty, victime d’une déchirure à la cuisse droite. Un nouveau souci pour le staff perpignanais car à trois jours d’un déplacement important à Agen, l’infirmerie ne désemplit pas.

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