Frier: "Un mal pour un bien"

Le comité directeur du CSBJ s'est réuni ce jeudi soir. Où en-est le nouvel organigramme du club ?

Julien Frier: Il est en préparation. Olivier Milloud et moi-même allons probablement l'intégrer, tout comme Eric Catinot. Il devrait être définitivement dévoilé dans les jours à venir. Nous pourrons nous réunir régulièrement et tout le monde donnera son avis sur la politique du club avec une bonne visibilité.

Qu'espérez-vous apporter au sein de ce domité directeur ?

J. F.: Nous voulons apporter notre connaissance du terrain aux gens qui travaillent au-dessus de nous. Nous savons ce qui se passe dans les autres clubs. Nous pouvons être utiles par notre expérience. Nous souhaitions apporter notre pierre à l'édifice pour que le club se structure.

Mais le poste de directeur général que vous souhaitiez occuper ne va pas être créé...

J. F.: Non pas pour le moment.

Etes-vous satisfait de pouvoir enfin être entendu par vos dirigeants ?

J. F.: Nous voulions être plus écoutés et oui, désormais nous avons la parole. Nous avons eu des réunions constructives qui ont permis de faire baisser la pression. Tout le monde s'écoute, le dialogue se noue. Nous devons maintenant attendre les semaines à venir pour voir comment tout cela se concrétise et les décisions qui vont être prises.

Vous vous étiez montré inquiet pour l'avenir du CSBJ. Qu'en est-il aujourd'hui ?

J. F.: Nous allons devoir définir tous ensemble un projet à terme. Depuis plusieurs saisons, Bourgoin végète et est sur la pente déclinante. Nous sommes même passés très près de la catastrophe en ce début de saison. Nous devons redonner des objectifs concrets, une vraie politique, un projet au club et rassembler tout le monde autour pour que le CSBJ perdure au plus haut niveau.

Vous ne regrettez-donc pas d'avoir haussé la voix la semaine dernière malgré la mini-crise qui a suivi ?

J. F.: Non, je ne le regrette pas même si certaines paroles ont été difficiles à digérer. J'en ai pris beaucoup dans la face, mais tant pis. C'était probablement un mal pour un bien. Il faut parfois ne pas hésiter à se mettre en avant dans des moments difficiles. Je ne voulais pas déclarer la guerre. Je craignais que le club ne meurt et j'ai tenu à le dire.

Vos attributions au sein du comité directeur préfigurent-elles de votre reconversion ?

J. F.: Je n'espérais pas de bénéfices personnels. Si je venais à être amené à travailler pour le club, pourquoi pas. Mais ce n'était pas le but. Je veux simplement permettre à ce club de vivre encore de belles années et que tous les jeunes en profitent comme nous l'avons fait.