Sid : "Retrouver la cohésion"

Par Rugbyrama
  • farid sid perpignan 2009-2010
    farid sid perpignan 2009-2010
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Dix jours après sa lourde défaite à domicile contre le Munster en H Cup, Perpignan retrouve la compétition ce mercredi à Toulouse. L'ailier Farid Sid considère qu'avant de penser au résultat, l'essentiel pour les Catalans est de retrouver l'état d'esprit et la confiance qui ont fait leur force.

Après la sévère défaite contre le Munster en Coupe d’Europe, la trêve d’une semaine vous a-t-elle permis de vous ressourcer ?

Farid SID : Oui, nous en avions besoin. Cela a fait du bien au corps mais aussi à la tête. Cela permet de pouvoir s’échapper un peu, de vivre des moments joyeux autrement qu’au travail. Le rugby nous procure beaucoup de bonheur mais il faut aussi profiter de ces instants en famille pour se ressourcer.

Avez-vous le sentiment que cette rencontre face au Munster a laissé des traces ?

F.S. : Ce match restera toujours dans nos esprits. D’ailleurs, nous en avons de suite reparlé à la reprise. On n’évacue pas comme ça ce genre de défaite. Mais j’espère que ce revers fera à l’arrivée plus de bien que de mal à l’équipe et au club en général. A nous de faire en sorte que ce soit le cas.

Vous allez vite savoir où vous en êtes, avec le déplacement à Toulouse ce mercredi. A-t-il valeur de test à vos yeux ?

F.S. : Ce sont les trois prochains matchs qui seront importants. Au-delà du résultat, c’est la manière et l’état d’esprit qui seront essentiels. Je veux dire par là que si nous devons perdre, ce devra être en face d’une meilleure équipe. Même s’il existe des circonstances qui font que nous avons lâché et que le score a ainsi grossi, il faut retrouver des valeurs qui nous ont manqué en deuxième mi-temps contre le Munster.

Quelles sont ces valeurs ?

F.S. : La cohésion, le fait d’être en accord avec nos intentions. Bien sûr, nous avons une obligation de résultats pour les rencontres à domicile mais si nous parvenons à retrouver les valeurs dont je parlais, nous ne serons de toute façon pas loin d’engranger les victoires. Si nous connaissons une défaite, il faut qu’elle serve dans la construction de l’équipe. Nous devons en quelque sorte nous reconstruire maintenant, retrouver cette cohésion qui a un peu vacillé alors qu’elle était notre principale force. Et il faut se servir de ces trois matchs pour y parvenir.

Avez-vous profité de la trêve pour tirer un bilan de la première moitié de saison ?

F.S. : Oui, effectivement. Nous nous sommes réunis et il y a eu quelques retours sur cette première partie. Individuellement aussi, il faut savoir le faire. Ce qui en ressort, c’est ce que je disais auparavant. Il faut se recentrer sur notre qualité essentielle, à savoir le collectif. Disons que nous avons été un peu irréguliers dans l’investissement depuis le début de saison.

On a également l’impression que cette saison, si vous êtes impériaux à domicile en championnat, vous avez plus de difficultés à l’extérieur que l’an passé…

F.S. : Bien sûr et l’impression se traduit en statistique. Nous connaissons beaucoup plus de défaites à l’extérieur que l’an passé. Mais je crois que nous ne devons pas trop comparer avec la saison dernière. Il ne faut pas se leurrer, c’était une année exceptionnelle. Nous pouvons nous y référer, mais pas constamment. Pour l’instant, en championnat, nous sommes d’ailleurs dans le coup. Mais le Top 14 est plus homogène cette saison. Les victoires sont plus compliquées à aller chercher. J’ai le sentiment que nous ne jouons que des matchs difficiles.

Vous êtes dorénavant éliminés de la Coupe d’Europe. Finir à l’une des deux premières places du classement, synonymes de qualification directe pour les demi-finales, est-il une priorité à présent ?

F.S. : Effectivement, nous n’avons plus que le Top 14. Nous allons donc nous focaliser dessus. Pour que la saison soit positive, il faudra de toute façon se livrer totalement dans cette compétition. Mais je le répète, à trop vouloir se concentrer sur les résultats, on peut en oublier la manière de parvenir à ces résultats. Trouvons d’abord les moyens d’y arriver, après on verra. Si nous le faisons rapidement, nous finirons certainement dans les deux premiers. D’un autre côté, si nous terminons sixièmes et que nous sommes ensuite champions, moi je m’en fiche… Je signe de suite.

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