Castres : "Redynamiser le groupe"

Par Rugbyrama
  • Laurent Travers et Laurent Labit Midi Olympique
    Laurent Travers et Laurent Labit Midi Olympique
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Les Castrais sont partis en Corse lundi pour un stage de six jours. Depuis la victoire de Perpignan à Bayonne vendredi, ils ont perdu la première place du classement et veulent se remobiliser avant la dernière ligne droite. Leurs entraîneurs Laurent Travers et Laurent Labit font le point.

Comment se passent les vacances ?

Laurent TRAVERS : Elles font du bien aux joueurs, qui soufflent un peu, mais nous, entraîneurs, n'en avons pas pris. Nous avons profité de la trêve pour préparer la fin du championnat mais aussi la saison prochaine. On verra si nos efforts porteront leurs fruits.

Pourquoi avoir décidé de partir en stage en Corse ?

L.T. : Nous voulions aller dans un endroit où nous pourrions bénéficier d'un terrain praticable pour pouvoir disputer un match amical. C'était important puisque nous n'allons pas jouer pendant trois semaines. Etant donné qu'il a beaucoup plu sur le continent, nous avons choisi d'aller en Corse. Ce n'est pas très loin et cela permet de faire venir une équipe, le Stade français, que nous affronterons à Bastia vendredi.

Quel est l'objectif de ce stage ?

L.T. : Il s'agira de reconcentrer les joueurs pour la fin du championnat et repartir de l'avant afin d'aborder au mieux les sept prochaines rencontres. Il nous semblait opportun de repartir en stage, comme nous l'avions fait au début de l'année. Cela peut nous permettre de nous retrouver même si nous avons plusieurs joueurs en sélection (Ducalcon, Giorgadze et Koulemine, NDLR).

Laurent LABIT : L'objectif est aussi de redynamiser le groupe et de travailler calmement. A Castres, il commence à y avoir du monde autour de nous et on sent une certaine excitation autour du club. Nous éloigner un peu nous fera du bien.

Aux yeux des autres équipes, vous avez un nouveau statut désormais. Ce stage doit-il aussi permettre d'assumer ce nouveau statut ?

L..T. : Peut-être. Mais, à l'inverse, il servira aussi à ne pas tomber dans l'euphorie. Nous répétons aux joueurs que, malgré notre bon classement, rien n'est acquis. Nous sommes conscients de nos qualités et de nos valeurs.

Lors de votre dernier match, contre Paris, vos joueurs, menés à la mi-temps, ont fourni une très bonne deuxième période et se sont finalement imposés 32-14. Cette deuxième période est-elle une base de travail pour vous ?

L.T. : C'est vrai qu'elle avait été très bonne. Mais je crois que les joueurs ont gagné ce match dès la première mi-temps quand, menés 11-6, ils n'ont pas plié alors que les Parisiens pilonnaient à un mètre de la ligne. Ils ont eu les ressources morales et mentales pour tenir et ces ressources, ce sont eux qui se les sont créées. Par le passé, ils auraient certainement lâché. Ensuite, ils sont passés à 14-6 et bénéficiaient d'une mêlée à cinq mais nos joueurs n'ont pas plié encore. Cette force mentale est très importante pour nous, nous voulons cultiver cela.

Le fait que Perpignan ait repris la première place du classement vous met-il la pression avant le déplacement au Racing-Metro dans quinze jours ?

L.L. : Pas tellement. Nos objectifs ne sont pas les mêmes que ceux de l'Usap, de Clermont ou de Toulouse. Notre ambition, c'est de battre tout le monde et cela commencera par le Racing à Colombes. Mais nous ne calculons pas. Et puis nous aurons l'avantage de recevoir Perpignan pour le match retour…

Qu'avez-vous pensé de la performance de Luc Ducalcon pour sa première sélection avec les Bleus dimanche en Ecosse ?

L.T. : Il a fait une prestation très intéressante, en mêlée notamment. C'était très bien pour une première. Nous sommes très heureux pour lui. C'est un joueur en devenir, qui se déplace très bien. Domingo aussi a été très bon d'ailleurs. La mêlée française a fourni une belle prestation et n'a vraiment rien à envier aux autres équipes.

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