Bayonne : Positifs envers et contre tout

Par Rugbyrama
  • Remy Martin Bayonne Top 14
    Remy Martin Bayonne Top 14
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Avec deux défaites à domicile en quatre jours, Bayonne s’est un peu plus enfoncé dans la zone rouge. L’électrochoc n’a pas eu lieu après l’arrivée de Laurent Pardo mais le club basque veut positiver avant un déplacement ultra-important à Bourgoin samedi.

L’Aviron bayonnais a commencé 2010 comme il a terminé 2009. Dans la défaite et l’amertume. Battus sur leur terrain par le Racing-Metro mercredi (19-23), les Basques se devaient de l’emporter dimanche face à Toulouse pour espérer se sortir de la zone rouge. Et ils ont perdu (13-15), se laissant par la même distancer au classement par le 12e, Bourgoin, vainqueur à Colombes. Les voilà, à neuf journées de la fin du championnat, à six points du CSBJ. Un écart pas définitif, d’autant que l’Aviron compte un match en retard contre Perpignan, mais qui reste très inquiétant.

La nomination jeudi d’une ancienne gloire du club, Laurent Pardo, au poste de conseiller du président n’a pas créé l’électrochoc escompté. Pourtant, les Ciel et Blanc gardent espoir. Devant les journalistes tout du moins. Francis Salagoïty, qui a réaffirmé dimanche soir son soutien à ses entraîneurs, affichait ainsi un optimisme de rigueur devant les micros : L’équipe a montré beaucoup d’âme. Mercredi, c’était pendant cinquante minutes, cette fois durant soixante à soixante-dix minutes. Il nous en manque encore un petit peu pour arriver à nos fins. On prend un point. Ce n’est qu’un point, mais il sera important lors du décompte final. Cette défaite ne doit pas nous abattre. Au contraire, il faut continuer dans cette voie."

La colère de Coyola

Les Bayonnais ont perdu de seulement deux points contre Toulouse et de quatre contre le Racing. C’est peu finalement, même si les conséquences sont lourdes. Il faut avouer qu’il y avait quelque chose d’encourageant dans la défaite contre les Haut-Garonnais. Leur capacité de réaction quand ils étaient menés 15-6 ou leurs intentions dans le mouvement général du jeu. Bref, ce n’est pas passé loin. Pour l’entraîneur Jean-Philippe Coyola, la faute ne revient pas à ses joueurs d’ailleurs… "On marque un essai en première main, qui n’est pas accordé. C’est lourd de conséquences (…) Je signale qu’on est avant-dernier, mais qu’on possède le meilleur marqueur d’essai, Fall, et les trois suivants Elhorga, Peyras et Gerber. On n’est pas récompensé. On ne maîtrise pas tout et surtout pas l’arbitrage : tout le monde peut faire des fautes, mais là, entre l’essai refusé à Thibault Lacroix contre Biarritz, celui accordé à Toulouse lors du match aller, et celui qui nous est refusé ce soir, cela fait beaucoup."

Les Basques ont encore des raisons d’espérer donc, mais plus beaucoup de temps. Et un rendez-vous capital les attend samedi à Pierre-Rajon : "Ce sera un peu le tournant de la saison pour nous, confirme le troisième ligne Guillaume Bernad. C’est très dur, car on se bat corps et âme, et ça ne paye pas. On va s’accrocher, ce n’est pas dans notre mentalité de lâcher. Il faut se dire que cela va payer à un moment ou à un autre. Il va falloir sortir une grosse performance à Bourgoin, même si, désormais, tous les matchs seront importants." Pour sortir cette "grosse performance" que le club attend depuis de longues semaines, l’Aviron va devoir se trouver une conquête – très en difficulté contre Toulouse -, un ouvreur qui pèse enfin sur le jeu et retrouver de la sérénité. Ça fait beaucoup c’est vrai, mais il paraît que l’espoir fait vivre. Et Bayonne, qui ne veut pas mourir, n’a plus que ça.

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