Albi : "Qu'on nous laisse tranquilles"

Par Rugbyrama
  • Albi président Bernard Archilla
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Albi réagit après les sanctions financières prises par la commission de discipline de la Ligue suite aux incidents survenus lors du match de Top 14 contre Bayonne. Le président Bernard Archilla se pose beaucoup de questions et demande à ce que son club ne soit plus montré du doigt.

Le verdict est tombé jeudi en début de soirée après les incidents survenus pendant et en marge de la rencontre Albi-Bayonne (25 septembre) : dix jours de suspension pour Kevin Boulogne (nervosité) et Christophe Lafoy (deux cartons jaunes), 40 jours pour Laurent Baluc-Rittener sanctionné pour sa participation à la bagarre qui s'est déroulée à la mi-temps. Béchu (Albi), comme Dourthe et Mentières (Bayonne), écope d'un avertissement. Enfin, la Commission de discipline qui a traité cette semaine plusieurs dossiers, a infligé plusieurs amendes aux deux clubs : 5000 euros pour bagarre, 7500 euros pour avoir porté "atteinte aux intérêts supérieurs du rugby". Sans oublier 5000 euros à destination du SCA pour défaut de sécurité. La facture s'élève à 12500 euros côté bayonnais et 17500 euros pour les Albigeois.

Archilla : "Pas été entendus"

Dans le Tarn, ces décisions suscitent nombre d'interrogations. Pourquoi Baluc-Rittener est-il le seul à "payer" pour l'accrochage, à la mi-temps, qui a également impliqué les entraîneurs bayonnais ? Pourquoi Gower, directement impliqué dans la bagarre générale avec Boulogne, est-il "blanchi" ? N'a-t-il pas fait preuve de nervosité lui aussi ? S'il avait souhaité de rester silencieux jeudi soir, Bernard Archilla s'est exprimé ce vendredi. Le président du SCA refuse d'aborder les problèmes d'équité : "Ce n'est pas ma préoccupation. La seule chose qui m'importe, c'est l'avenir."Et d'ajouter : "Notre principal objectif face à la Commission de discipline était de donner des explications sur les incidents survenus à la mi-temps de la rencontre Albi-Bayonne. Nous avons présenté tous les arguments permettant d'affirmer qu'il n'y avait en aucun cas préméditation et agression, qu'il s'agit d'un concours de circonstances. Les joueurs avaient le droit d'être là où ils étaient. Enfin, parce que nous avons déjà été lourdement sanctionnés par la mesure conservatoire à l'encontre de Baluc-Rittener, nous avions demandé à pouvoir le récupérer. Nous n'avons pas été entendus. Peut-être que nous ne nous sommes pas suffisamment expliqués. Ou mal. Ou alors les choses étaient décidées..."

Alors que le SCA se déplacera à Newcastle dimanche, dans le cadre du challenge européen, son président a déjà l'esprit tourné vers le déplacement des Jaune et Noir à Montuaban, samedi prochain : "Le championnat commence pour nous et nous parfaitement que nous ne pourrons compter que sur nous-même pour réussir l'opération maintien. Que l'on nous laisse tranquille, que l'on puisse désormais se concentrer sur l'essentiel, le jeu et le terrain."

Les autres décisions :
Wakanivuga (LOU) : Convoqué le 28 octobre. Suspendu dans l'attente, après un carton rouge.
Etcheverria (TARBES) : Convoqué le 28 octobre. Suspendu dans l'attente, après un carton rouge.
Clarkin (MONTAUBAN) : 20 jours de suspension pour "Manquement au devoir de capitaine".
Frier (BOURGOIN) : 20 jours de suspension pour "Manquement au devoir de capitaine"
Tchale-Watchou (USAP) : 10 jours pour bagarre.
Raynaud (MONTAUBAN) : 60 jours (dont 30 avec sursis) pour incorrection envers arbitre.
Arlettaz (NARBONNE) : 60 jours (dont 30 avec sursis) pour incorrection envers arbitre.
Pujo (COLOMIERS) : 10 jours.
Lousteau (BORDEAUX) : 10 jours.
Berbizier (RACING) : avertissement pour intervention sur le terrain.

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