Boulogne : "On n’est pas encore descendu"

Par Rugbyrama
  • Kevin Boulogne Albi top 14 saison 2009-2010
    Kevin Boulogne Albi top 14 saison 2009-2010
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L’exploit d’Albi, vainqueur du champion de France et champion d’automne perpignanais lors de la 13e journée, n’a rien d’anodin. Les Tarnais montent en puissance et, à l’image de leur demi de mêlée, Kévin Boulogne, ils ne veulent rien lâcher, et souhaitent confirmer vendredi au Racing-Metro 92.

Gagner contre Perpignan, le champion de France et leader actuel du Top 14, a dû vous faire le plus grand bien.

Kévin BOULOGNE : C’est vrai. Vu que cette année, nous ne gagnons pas beaucoup, cette victoire nous fait un bien fou. En plus contre le champion de France, c’est énorme ! Et même s’il leur manquait des joueurs, l’équipe restait compétitive. Cette deuxième victoire de la saison nous rassure dans ce que nous sommes capables de faire.

C’était important pour le moral, pour ne pas lâcher…

K.B. : Si on ne rentre pas sur le terrain pour gagner, on n’est pas des compétiteurs. A Albi, on n'aime pas perdre et "lâcher" n’existe pas dans notre vocabulaire. On y croit encore, on n’est pas encore descendu. On se battra jusqu’au bout par respect pour notre encadrement et nos supporters qui ne nous ont jamais laissés tomber. On voulait d’ailleurs les en remercier lors de notre tour d’honneur d’après match.

Comment le groupe vit-il dans cette situation délicate ?

K.B. : Il vit très bien. Contrairement à d’autres clubs où dès qu’il y a plusieurs défaites, le groupe explose, nous sommes très soudés. Entre joueurs, on ne se tire pas dans les pattes. On travaille ensemble nos points faibles et nos points forts. Contre Paris, on avait montré des choses intéressantes. On a beaucoup parlé durant la semaine avant Perpignan et on a réalisé notre match le plus accompli de la saison.

Qu’est ce qui a changé contre Perpignan pour montrer ce nouveau visage ?

K.B. : On a moins fait tomber de ballon. On a été meilleur sur les fondamentaux, en touche et en mêlée et après, on a enchaîné le plus possible. On a su gérer nos temps forts et temps faibles. Mais surtout, on a mis beaucoup de cœur dans ce match. On savait qu’il fallait être à 120%. Plus globalement, on n’a pas été épargné par les blessures depuis le début de saison et par la malchance aussi. On a tenté des choses qu’on n’aurait peut-être pas dû. On manquait tout simplement d’organisation. Maintenant, on commence à avoir une équipe au complet. On travaille nos défauts et on s’appuie sur nos points forts. Et depuis trois semaines, on sent que l’on monte en puissance.

Vendredi soir, vous vous déplacez au Racing-Métro. A quoi vous attendez-vous pour cette rencontre ?

K.B. : Le Racing est une grosse équipe. En plus, c’est un peu notre bête noire. Ils sont venus s’imposer chez nous l’an dernier et cette année. Ils ont un gros pack qui pratique beaucoup le défi physique. Et derrière, ils ont des beaux joueurs avec Steyn, Bobo ou Wisniewski. En plus de cela, ils sont au complet. Il faudra vraiment répondre présent devant à l’impact physique.

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