Fritz : "On va pouvoir décompresser"

Par Rugbyrama
  • Florian FRITZ Stade toulousain Top 14
    Florian FRITZ Stade toulousain Top 14
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Associé au centre avec Jauzion, le centre toulousain Florian Fritz a fait le métier pour faire plier le SCA. Un match maîtrisé et une passe décisive comme pour démontrer définitivement qu’il ne devrait pas se retrouver en vacances mais à Marcoussis avec les Bleus. Sans amertume, il fait le bilan.

Après Sale, vous n’aviez pas pris le temps de savourer votre qualification en quart de finale de H Cup contre Paris au Stadium expliquant que vous ne pouviez pas être serein alors que se profilait Albi. Avec cette victoire avez-vous désormais le sentiment du devoir accompli ?

Florian FRITZ : La mission est accomplie. On savait que ce déplacement à Albi serait compliqué d’autant qu’il arrivait après la H Cup et l’annonce de la sélection pour le Tournoi. Il fallait à tout prix réussir à se reconcentrer. On savait que ce serait difficile : Albi s’accroche, ne cède jamais rien. On a bien vu que cette équipe jouait sa survie. Mais il fallait vraiment gagner. C’était impératif au vu des autres résultats du championnat.

Vous sentiez-vous sous pression ?

F.F. : On avait vu les résultats et on savait qu’on était cinquième avant de jouer. Si on n’avait pas pris de point ici, la suite aurait été compliquée parce qu’on a déjà perdu des points à domicile contre Paris et Clermont…

Où avez-vous fait la différence ?

F.F. : Les deux équipes ont envoyé du jeu. Mais même si on a fait tomber beaucoup de ballons, on a continué à tenter. On s’est entêté à essayer de jouer. Nos avants ont fait un grand match et les espaces ont fini par s’ouvrir. J’ai le sentiment que la victoire est méritée. On savait qu’il fallait déplacer cette équipe d’Albi, qu’il fallait jouer au rugby et ne pas rester sur des schémas restrictifs. Sinon on serait tombé dans le jeu et je ne suis pas sûr que nous aurions gagné.

Comment se décide votre passe au pied qui amène l’essai de CédricHeymans ?

F.F. : J’ai de la réussite. J’entends Louis (Picamoles) et Cédric (Heymans) qui m’appellent et je la tente. Le geste n’est pas académique mais ça passe.

Vous voilà troisième à une unité de Clermont, est-ce une libération avant la trêve ?

F.F. : On va pouvoir décompresser. Pour certains, il y a des échéances internationales mais pour les autres, les vacances qui vont faire du bien. On va bénéficier d’une semaine pour décompresser pour lâcher le rugby : ca va être bénéfique et nous permettre de nous y remettre à fond pour préparer les échéances importantes qui nous attendent. Un match compliqué nous attend déjà contre Toulon (20e journée à Ernest-Wallon ; 20 février).

Vous n’avez pas été retenu avec les Bleus. Sans amertume ?

F.F. : Je considère l’équipe de France comme du bonus. Il y a beaucoup de concurrence à mon poste, beaucoup de bons joueurs qui évoluent dans des grands clubs. C’est le choix des sélectionneurs. C’est ainsi. Ils retiennent les meilleurs. Je n’en fais pas partie. Alors je vais continuer à travailler.

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