Brunel : "On part en reconquête"

Par Rugbyrama
  • Jacques BRUNEL - Clermont Auvergne - Perpignan - 21e journee Top 14
    Jacques BRUNEL - Clermont Auvergne - Perpignan - 21e journee Top 14
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Champion de France en titre, Perpignan s'est de nouveau qualifié pour la finale au Stade de France. Son entraîneur, Jacques Brunel, espère bien conserver son titre mais il sait que cela sera très dur. S'il ne voit pas de favori, il rajoute également que le match sera "assez ouvert". Entretien.

L'Usap est favorite avant cette finale. Ce statut vous gêne-t-il ?

Jacques BRUNEL : Je ne pense pas qu'il y ait un favori, même si les observateurs veulent absolument en trouver un. On ne peut pas penser qu'il y ait un favori sur une finale. Il y a d'incertitudes à chacune d'entre elles, une telle volonté de s'imposer de chaque côté... Les chances seront égales pour les deux équipes au coup d'envoi. Je vais répéter ce que j'ai dit l'an dernier : si on devait attribuer le titre aux jetons de présence, les Clermontois l'auraient haut la main. Mais les choses ne marchent pas comme ça. Une finale suit un scénario et personne ne le connaît à l'avance.

Un Brennus est-il plus difficile à conquérir ou à conserver ?

J.B. : On ne conserve pas le Brennus. Le titre, on l'a déjà gagné et personne ne nous le prendra. Alors nous sommes dans une reconquête, c'est une toute nouvelle aventure que nous vivons.

On vous sent, ainsi que votre groupe, plus sereins cette année. Est-ce le cas ?

J.B. : Je ne sais pas. Nous sommes en quête de régularité et d'un palmarès. Faire le doublé est un exploit que peu d'équipes, et seulement des grandes équipes, sont parvenues à réaliser. Nous, nous voulons entrer dans ce cercle des grands clubs.

Mais les choses sont-elles différentes dans la préparation de votre finale cette année ?

J.B. : C'est obligatoirement un peu différent, parce qu'on est déjà passés par là, parce qu'on a déjà joué une finale et qu'on l'a déjà gagnée. Cela ne nous donne pas plus de certitudes mais cela nous réconforte dans le fait que l'on se sache capable de réussir un doublé.

Vous sentez-vous plus forts ?

J.B. : Je l'espère. Mais ce que je sais, c'est que nous nous sentons légitimes d'aller disputer une deuxième finale d'affilée et d'avoir l'ambition de réaliser un doublé. En terminant premiers de la phase régulière pour la deuxième fois consécutive, ce qui est déjà très fort, nous avons été à la hauteur de notre titre.

Et pensez-vous les Clermontois plus forts ?

J.B. : Je ne sais pas. Ils sont à un très haut niveau depuis plusieurs années et ce n'est pas un hasard s'ils sont là. C'est tout ce que je peux dire.

On sait toutefois que Clermont est friable en finale du Top 14. Sera-ce un aspect primordial du match selon vous ?

J.B. : On ne s'intéresse pas à l'aspect psychologique d'un match. Ce qui nous importe, c'est de savoir ce qu'il faut faire pour gagner, les ingrédients qu'il faut mettre, les secteurs sur lesquels il faut être forts et les qualités qu'il faut réunir. Nous savons qu'il faudra surtout être toujours en course à la mi-temps. Il y a deux ans en demi-finale à Marseille, nous avions perdu le match à la pause. L'an dernier, nous étions toujours en course. C'est ça qui nous a fait gagner.

Deux des meilleurs paquets d'avants du championnat s'affronteront ce samedi. Vous attendez-vous à un match cadenassé ?

J.B. : Non, pourquoi ? Il ne l'a pas été l'an dernier, ni sur les deux matchs de championnat cette saison. Il n'y a pas de raison. Malgré tout, il reste le contexte particulier qu'est celui d'une finale. Chaque secteur doit être très fort et le rapport attaque-défense est compliqué. Du coup, il est difficile de trouver des solutions. Mais je pense quand même que ça va jouer.

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