Fillol : "On ne se sent plus seuls"

Par Rugbyrama
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Pour sa grande première à domicile, le Racing-Metro 92 a réussi son pari : convier près de 10 000 spectateurs au stade Yves-du-Manoir et battre logiquement l'Aviron bayonnais (18-9) sur ses terres. Pour notre site, le demi de mêlée des Racingmen Jérome Fillol revient sur ce départ tonitruant...

Avec deux victoires en trois matchs, votre équipe réalise un début de saison quasi parfait...

Jérôme FILLOL : C'est un très bon début et si l'on nous avait prédit cela avant que le Top 14 ne débute, on aurait probablement signé des deux mains. Nous voulions vraiment réagir après notre match très moyen à Toulon la semaine passée (défaite 27 à 13, NDLR ). C'est désormais chose faite. Mais il reste encore vingt-trois journées de championnat pour savoir ce que nous avons vraiment dans le ventre. C'est long, très long...

Pour votre premier match de la saison 2009-2010 à domicile, près de 10 000 personnes s'étaient déplacées au stade Yves-du-Manoir de Colombes. Vous attendiez-vous à un tel accueil ?

J.F. : Je l'espérais fortement. Mais en pénétrant sur la pelouse, j'ai vraiment été surpris par la ferveur et la passion populaire. Aujourd'hui, on ne se sent plus tout seuls. Le Racing-Metro existe désormais à part entière en Top 14. Ce ne sont plus des chimères.

Regrettez-vous néanmoins le peu de volume de jeu proposé par votre équipe face à Bayonne samedi après-midi ?

J.F. : L'essentiel était la victoire. Le spectacle viendra plus tard... Nous devions conquérir notre public par un succès et nous l'avons fait. On séduit les gens par des victoires. Nous avons rempli notre mission et j'espère qu'ils seront toujours aussi nombreux pour les autres matchs de la saison. Mais sincèrement, je suis confiant : si nous restons compétitifs, les foules suivront...

Le fait de jouer le même jour et à la même heure que le Stade français était-il gênant ?

J.F. : Les impératifs de calendrier et de canicule ont dicté ceci. C'était un peu particulier mais ce ne sera pas le cas tous les week-ends. J'espère qu'un jour, tous les Franciliens amoureux de rugby se retrouveront au stade Jean-Bouin ou à Yves-du-Manoir. La Racing et le Stade français peuvent très bien cohabiter.

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