Garcia: "On joue notre survie"

Par Rugbyrama
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Après avoir renoué avec la victoire en Top 14 lors du derby basque, Bayonne accueille le champion de France perpignanais, vendredi soir (20h45), en match en retard de la 14e journée. Un nouveau succès permettrait de sortir de la zone de relégation. Le demi de mêlée Cédric Garcia veut y croire.

Depuis sa victoire face à Biarritz, l’Aviron semble avoir retrouvé le sourire…

CédricGARCIA : Cela fait trois semaines que l’on gagne, que ce soit en Challenge ou en championnat. C’est sûr que ça met de bonne humeur. On a repris confiance dans certaines qualités que l’on avait déjà, mais que l’on n’arrivait plus à exploiter. Cela dit, c’est un éternel recommencement. On ne pourra parler de positif que si l’on confirme contre Perpignan.

Vous attendez-vous à une opposition d’un tout autre calibre ?

C. G.: Les Perpignanais sont champions de France en titre, ils sont donc d’un calibre au dessus de toutes les autres formations du Top 14. Mais comme je l’avais dit avant le derby, actuellement, nous ne pouvons pas nous permettre de regarder l’équipe qui se trouve en face.

En battant l’Usap, vous sortiriez de la zone de relégation et vous donneriez de l’air pour la fin de la saison…

C. G.: Oui. Si nous continuons sur notre série de victoires, nous pourrons aborder les deux déplacements qui arrivent dans quinze jours (à Montpellier puis Bourgoin, ndlr) sur une dynamique positive. Après, ça peut faire boule de neige, comme ça l’avait fait, dans le mauvais sens, en début de saison.

Que craignez-vous de cette formation catalane ?

C. G.: Tout. Quand tu es champion de France, c’est que tu as battu toutes les équipes. L’Usap a très peu de failles. Mais encore une fois, on joue notre survie, on doit donc seulement s’occuper de nous mêmes.

Comment parvenir à s’imposer ?

C. G.: En restant sur notre dynamique actuelle, en gommant les imperfections et en étant le plus " parfaits " possibles. Il faut que l’on élève notre niveau de jeu, que l’on mette un gros combat et que l’on joue en avançant.

Sur un plan personnel, malgré quelques échecs au pied lors du derby, on vous sent libéré depuis deux mois, que ce soit face aux perches ou dans le jeu. Avez-vous une explication ?

C. G.: Tout est question de confiance. Ces derniers temps, j’ai enchaîné les matchs. ça s’est relativement bien passé. Je me sens bien sur le terrain, bien avec mes coéquipiers, bien tout court. En ce moment, tout roule, mais il faut que je garde un niveau d’exigence élevé pour que ça continue.

Est-ce le fait de vous retrouver sur le banc en début de saison, qui vous a fragilisé ?

C. G.: C’est sûr que la confiance vient en enchaînant les matchs. Mais quand j’étais sur le banc, je ne l’ai pas non plus mal pris. Ça m’a fait grandir.

Vous avez été la cible de critiques assez sévères à cette période. Comment les avez-vous vécues ?

C. G.: Cela fait partie du jeu. Quand ça va mal, on est plus sujet à la critique. J’essaie de faire de mon mieux à chaque fois. Lorsque ça ne se passait pas bien, je ne le faisais pas exprès.

En voulez-vous à vos détracteurs d’alors ?

C. G.: Non. Je n’en garde aucune rancœur. Ça m’a blessé sur le moment, mais c’est désormais du passé.

Pierre MAILHARIN

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