Grandclaude: "Ne pas pleurnicher"

Par Rugbyrama
  • Perpignan Top 14 Grandclaude 2010/2011
    Perpignan Top 14 Grandclaude 2010/2011
Publié le Mis à jour
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Une semaine après leur victoire face à Clermont en ouverture du Top 14, les Perpignanais se déplacent, vendredi, à Brive sans leurs ouvreurs habituels, tous blessés. Mais; à l'image de son centre Jean-Philippe Grandclaude, l'Usap ne panique pas et aborde cette rencontre avec sérénité.

Orphelins de toute leur panoplie d'ouvreurs, consignés à l'infirmerie (Hume, Laharrague, Edmonds, Mélé et Bosch convalescent), on pouvait s'attendre à retrouver les Perpignanais ensevelis sous un monticule de désarroi et d'inquiétudes, à 48 heures d'un périlleux déplacement à Brive. Que nenni... "C'est une situation malheureuse mais nous commençons à être coutumiers du fait", en rigolerait presque Jean-Philippe Grandclaude, trois-quarts centre de l'Usap.

Depuis deux saisons, cette malédiction des numéros 10 plane en effet au-dessus de l'enceinte Aimé-Giral avec une cruelle récurrence. Mais ces circonstances défavorables n'ont pas empêché les Catalans de terminer, à chaque fois, premiers de la phase régulière : "Nous avons appris à faire abstraction de cette malchance. Ce groupe s'est toujours resserré et battu dans la difficulté. Cela ne sert, de toute manière, à rien de pleurnicher. Chaque équipe connaît, à un moment dans la saison, ce genre de mésaventures."

La préparation des protégés de Jacques Brunel présente tout de même, cette semaine, des allures de plan d'urgence. Autour d'une question centrale : qui pour commander les opérations face au CABCL ? "Mardi en fin d'après-midi, nous avons réalisé une opposition. Les entraîneurs ont multiplié les compositions et ont effectué beaucoup de tests..." Mermoz, Bosch voire Boulogne... Le nom du futur et très provisoire ouvreur catalan reste évidemment classé secret défense. Deuxième secteur affecté par une pénurie, la deuxième ligne : Tchale-Watchou et Alvarez Kairelis se retrouvent bien esseulés, du fait des défections conjuguées de Vilaceca (suspendu), Britz (touché aux côtes) et Olibeau (absent de longue durée).

"Ca ne va pas être marrant"

Et la cohésion, dans tout ça ? "C'est sûr que ces blessures compliquent notre début de saison : c'est plus facile de travailler les nouveaux systèmes avec un effectif stable. Là, nous sommes sans cesse en rodage. Mais en tout, trente-huit joueurs ont participé à la préparation d'avant-saison et connaissent les grands principes de jeu. Alors, je ne m'inquiète pas de l'implication de chacun."

De plus, depuis la victoire 21-13 devant le champion de France clermontois, vendredi dernier, le baromètre de la confiance des Perpignanais est reparti à la hausse. "Nous n'étions pas vraiment inquiets mais réussir à battre d'entrée une grosse équipe en mettant de l'intensité et de la présence physique nous a rassurés. Nous savons aujourd'hui que nous avons les bases solides pour être compétitifs, en conquête et en défense notamment. Mais il nous reste encore beaucoup de travail. Le plus dur va être de confirmer vendredi, en mettant encore un peu plus de tout."

Une difficulté accrue par la défaite inaugurale des Brivistes, au Stadium Amédée-Domenech, devant le Racing-Metro (18-23). Jean-Philippe Grandclaude ne s'inquiète pas... pour ses adversaires : "Ils ont pris un essai d'entrée mais après, ils ont bien tenu le match. Vendredi, ils n'auront pas le droit à l'erreur face à nous. Alors, nous savons à quoi nous attendre : ça ne va pas être marrant." Souvenez-vous donc du dernier voyage des Perpignanais en terre corrézienne : une victoire bonifiée des Coujous (29-9), en janvier. "Je n'y étais pas mais je me souviens surtout que nous avions perdu Maxime Mermoz et David Marty sur blessure..." Satanée malédiction !

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