Montpellier en zone rouge

Treize points en neuf matchs dont un tout petit de bonus récoltés. Voilà le MHR scotché à la treizième place du Top 14. Une place synonyme de relégation en Pro D2 au mois de juin prochain. Une hérésie si l'on regarde les structures du club, son centre de formation ou même la qualité intrinsèque de l'équipe. Seulement, en raison d'un calendrier assez défavorable à domicile (réception de Perpignan, Biarritz, Toulon, Toulouse en attendant celle de Clermont), et un gaspillage à l'extérieur, voilà le petit club qui monte depuis quelques saisons rentrer dans le rang. Au bord du précipice.

Son président Thierry Perez parle de "survie du club" , dans les colonnes de Midi Olympique ce lundi quand le demi de mêlée international Julien Tomas tire le signal d'alarme. Le staff se retrouve donc sous tension. "Pas de changement" prévient Perez tout en ajoutant que "Pascal Mancuso et Warren Britz appartiennent au staff technique autant que Didier Bès et Jean-Philippe Lacoste les deux entraîneurs officiels."

Que faire ? Le dos rond semble-t-il car l'hiver devrait être moins rude que la fin de l'été et ce début d'automne. Montpellier a largement les moyens de s'en sortir. L'heure doit être à la mobilisation générale. Le président Perez semble l'avoir compris et les bruits de couloirs d'un remaniement au sein du staff ou l'arrivée d'un ou deux jokers, ont été repoussés.

"Il faut que tout le monde tire dans le même sens. Ce club se veut atypique, avec des valeurs, un fonctionnement familiale. On va voir ce que l'on a dans le ventre", glissait plusieurs joueurs lors de la réception d'après-match de Toulouse. A Montpellier l'heure est à la mobilisation générale.