Le Racing en impose

Par Rugbyrama
  • Vulivuli - Racing - Août 2010
    Vulivuli - Racing - Août 2010
Publié le Mis à jour
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Annoncé comme l'un des favoris du Top 14, le Racing-Metro n'a pas failli en battant Brive sur sa pelouse (18-23). Les Francilliens ont marqué deux essais par Wisniewski et Cronje. Une perfromance de choix qui lance à merveille Chabal and co. Brive doit se contenter du bonus défensif.

On annonçait le Racing-Metro comme un candidat sérieux à la course au Bouclier de Brennus, et les Racingmen ne se sont pas défilés. Pour ce déplacememet à Brive, Pierre Berbizier avait choisi d'aligner deux de ses recrues, en l'occurrence, Nicolas Durand et Benjamin Fall à l'arrière. Nicolas Durand justement a été le premier à dynamiter une défense briviste attentiste une poignée de secondes après le coup d'envoi sifflé par Monsieur Raynal. Après une percée plein champ, l'ancien demi de mêlée de Perpignan, ressort proprement le ballon et parvient à servir son compère de la charnière, Jonathan Wisniewski. L'ouvreur parisien faisait parler sa puissance pour aller aplatir entre les poteaux brivistes (2e). La rencontre ne pouvait pas plus mal débuter pour le CAB qui se voyait étouffer par les assauts parisiens. Et comme un malheur n'arrive généralement jamais seul, Brive allait devoir se passer de Jean-Baptiste Péjoine, touché au genou sur l'action et contraint de laisser sa place à Perry.

Le Racing tout en contrôle

A cet instant de la rencontre, on ne donnait pas cher de la peau des Brivistes d'autant qu'une marée blanche et bleue s'abattait dans les travées du stade Amédée-Domenech. Durant les vingt premières minutes, les Brivistes ont été asphyxiés par des Parisiens envoyant sans cesse du jeu et multipliant les attaques. Sous l'impulsion d'un Benjamin Fall, déjà très affuté, le score ne tardait pas à enfler sous les coups de bottes de Wisniewski.

Et puis Brive sortait petit à petit la tête de l'eau. Brive commençait à retrouver ses fondamentaux. Gerhard Vosloo - qui avait promis que ce serait la guerre sur la pré entre les deux formations - sonnait la première charge de son équipe. S'en suit dès lors un siège, durant dix minutes, des cabistes dans les 22 mètres du Racing. Après un groupé pénétrant, le pack briviste s'écroulait dans l'en-but mais voyait l'essai logiquement refusé pour un-avant de Claassen (32e). Qu'à cela ne tienne. Le principal était là. Brive obligeait le Racing à défendre et par conséquent à se mettre à la faute. Au retour des vestiaires, même combat. Les hommes d'Ugo Mola prennaient leurs adversaires d'un soir à la gorge et revenaient rapidement à la marque (9-10 à la 47e).

Des Brivistes trop brouillons

Les protégés de Pierre Berbizier qui évoluaient sans Lionel Nallet, François Steyn ou encore "El Mago", Juan Martin Hernanez, ne bronchaient pas et faisaient le dos rond avant de porter l'estocade grâce à un essai de Cronje (65e). Pour faire simple, à chacune de leurs offensives, les Parisiens sont parvenus à se montrer dangereux et ont mis les Brivistes à la faute. Maîtrisant leur sujet et déjà tactiquement en place, le Racing n'aura pas réellement été inquiété tout au long de la partie et a semblé être en perpétuel contrôle. Trop indiscipliné défensivement et brouillon offensivement, le CABCL a une nouvelle fois raté son entrée en matière et se complique d'ores et déjà la tâche avant d'accueillir Perpignan, de se rendre à Clermont et d'aller défier Bayonne qui vient de réaliser l'exploit de venir à bout de Toulon. Alors oui Brive pourra bien sûr se consoler avec le point de bonus défensif - acquis à la toute dernière seconde de la rencontre grâce à une pénalité inscrite par Alexis Palisson auteur de 12 unités - mais Brive chute une nouvelle fois en ouverture du championnat face à sa bête noire le Racing-Metro. C'est en effet la troisième défaite de suite des Brivistes, mauvais élèves d'un soir, face à des Parisiens qui n'ont eux, pas raté leur rentrée des classes.

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