Gajan: "Etre joyeux"

Par Rugbyrama
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Le nouvel entraîneur de Bayonne Christian Gajan, qui a passé sa première journée avec les joueurs, n'a pas encore la formule miracle pour sauver l'Aviron. Son premier souhait? Permettre aux Bayonnais de de retrouver la joie de jouer.

Comment s’estpassée votre première prise de contact avec les joueurs ?

Christian Gajan: Très bien. Cela m’a permis de faire le point, de jauger le groupe. Après, si tout était parfait, le club ne serait pas à ce niveau au classement. Mais je suis satisfait de l’écoute. Même si on sent bien que le groupe est un peu meurtri, et donc en attente. Les joueurs sont des compétiteurs, ils ne sont pas seulement là pour honorer leur contrat. Ils admettent difficilement l’échec.

Avez-vous eu le temps de cerner le mal dont souffre l’Aviron Bayonnais ?

C.G: Ce serait un peu présomptueux de ma part de dire cela. Il y a un aspect collectif, individuel et intra-joueurs. Mon idée, c’est qu’on pratique un sport, où il faut être le plus souvent joyeux. C’est ce que je vais essayer d’apporter aux joueurs. L’entraîneur doit d’abord être entraînant. Je me souviens que quand j’entraînais à Castres avec Thierry Merlos, avant les matchs, il disait toujours : "Et de la joie". Etre joyeux, cela ne signifie pas se taper sur le ventre, et être uniquement content de se retrouver ensemble.

Pouvez-vous nous préciser vos méthodes ?

C.G: J’ai toujours fonctionné d’une certaine manière, en terme de communication, que ce soit avec les gens avec qui je travaille ou le président. J’arrive à un âge un peu avancé, même si je suis en bonne forme. Je suis capable de m’analyser et j’aime fonctionner sur la confiance. La rigueur et l’autorité doivent être naturels, pas artificiel. Mon approche s’apparente à celle de Claude Onesta, l’entraîneur de l’équipe de France de handball, qui est d’ailleurs un ami. Il a réussi, sans pour autant être un policier ou une garde-chiourme. En étant honnête et respectueux.

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