Bourgoin: 16 licences bloquées

Les entraîneurs berjalliens ont dû s'arracher quelques cheveux en apprenant la mauvaise nouvelle. Seize de leurs joueurs n'ont pas pu participer à la première journée du championnat puisque la DNACG (Direction nationale d'aide au contrôle et de gestion) a décidé de retenir leurs licences. Eric Catinot et Xavier Péméja ont dû revoir leur composition d'équipe puisque six joueurs annoncés titulaires ont été concernés par cette mesure. Le centre de formation des isérois a donc été appelé en renfort à la dernière minute.

La DNACG a bloqué les licences des prolongations de contrats et des recrues, dont celles du Fidjien Albert Vulivuli et de l'Italo-Argentin Alberto Di Bernardo ou encore de l'ancien Clermontois John Senio, dans l'attente d'éléments probants sur le budget prévisionnel du club, de 10,2 millions d'euros. Une mesure qui peut s'expliquer puisque le CSBJ est toujours dans l'attente de la signature d'un nouveau partenaire. Il faut d'ailleurs noter que l'espace central sur le maillot reservé au sponsor principal est resté vierge pour cette première journée.

Vers une fusion avec le Lou ?

Plusieurs soubresauts en ce début de saison qui arrivent après un dernier exercice compliqué où le club avait frolé la rétrogradation administrative en Pro D2. Des premiers mois difficiles pour le nouveau président René Flamand qui s'était battu pour combler un déficit de 2 millions d'euros et qui a été victime d'un "gros coup de fatigue" lors de la dernière intersaison. Epuisé par un combat financier permanent, René Flamand aurait d'ailleurs démissionné vendredi soir.

Pourtant les dirigeants berjalliens sont en passe de trouver un accord avec un investisseur lyonnais pour 1,3 million d'euros afin de boucler le budget prévisionnel. Comme l'indiquait Midi Olympique, cette entreprise serait GL Events créée et dirigée par Olivier Ginon, un ami du président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas.

GL Events est déjà partenaire du Lou, le club de rugby de Lyon. Olivier Ginon, qui pourrait devenir l'actionnaire majoritaire du CSBJ, pourrait alors prêcher pour la création d'un grand club en proposant la fusion des deux entités avec l'ambition de jouer au Stade Gerland. Ce n'est pour l'instant qu'une hypothèse puisque GL Events et Bourgoin n'ont toujours paraphé le moindre contrat. Les négociations porteraient sur les modalités de réglements et l'échéancier des 1,3 million d'euros.