Biarritz reste en course

Par Rugbyrama
  • Balshaw Biarritz 2010 Top 14
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Le Biarritz olympique peut encore rêver d'une place en phase finale après sa belle victoire face à Toulouse (26-10). Malgré une première période largement dominée par les visiteurs, les Basques ont su rester dans la rencontre grâce à la botte de Dimitri Yachvili, sanctionnant l'indiscipline adverse.

Biarritz, toujours en course pour accrocher une place en phase finale et un ticket européen, a fait preuve de réalisme pour s'offrir le Stade Toulousain (26-10) samedi, au stade Anoeta de Saint-Sébastien, en clôture de la 23e journée. Les Basques, qui reprennent à Brive à la 7e place - qui pourrait s'avérer suffisante pour se qualifier pour la prochaine H Cup en cas de victoire française en Coupe d'Europe - demeurent toujours à sept longueurs du Racing-Metro, chez qui ils se déplaceront le 17 avril.

Avec sept points de retard sur le club francilien, le BO devra réaliser un sans-faute, samedi prochain contre Montauban, puis au Racing avant l'ultime réception de Clermont, pour espérer accrocher la sixième place synonyme de barrage. De son côté, Toulouse, seule équipe du quinté de tête à s'incliner, en a profité pour faire tourner son effectif en vue des phases finales.

L'indiscipline toulousaine

Le BOPB, un temps en souffrance et douché par une offensive d'envergure des Toulousains avec soutien et jeu debout conclue par Maxime Médard (19e) suite à une pénalité jouée rapidement par Florian Fritz, pouvait s'estimer heureux de virer en tête à la pause (12-10) grâce à la botte de Dimitri Yachvili, auteur d'un 100% pendant le premier acte avant de connaître trois échecs en deuxième mi-temps. Pour cela, il devait remercier l'indiscipline visiteuse, à l'image du carton jaune pour anti-jeu adressé à Picamoles, qui lui permit d'inscrire neuf points en six minutes et de rebondir dans une partie alors mal engagée.

Sur le pré basque espagnol, qui a salué les récents "Chelemards", on attendait des envolées. Il y en eut quelques unes, signées Kelleher, Lamboley, Balshaw ou Ngwenya, sans concrétisation toutefois. Bien parti dans les intentions et après avoir bien négocié un premier acte face au vent, Toulouse a manqué de souffle, de ressources, voire de capacités pour maintenir son hôte dans la tourmente, qui en roi du réalisme, réussit à faire gonfler son avance, avec notamment un drop de Damien Traille des 35 mètres qui accentua l'écart (21-10, 68e).

En quête du bonus défensif, la rébellion stadiste s'est traduit par un pilonnage en règle, mais la volonté d'enfoncer au lieu de prendre les points au pied n'a pas suffi face à la hargne locale. Traille, absent du Tournoi en raison d'une blessure à un genou, amplifia l'impression sur la sirène en franchissant la ligne d'en but après un ballon de récupération bien amené vers l'aile pour un succès d'importance à trois levées de la fin.

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