L'ENJEU :

Deuxième finale consécutive pour Perpignan, qui démontre que le club catalan a franchi un cap en terme de régularité depuis l'arrivée de Jacques Brunel. Mais pour la première fois, les Sang et Or vont se présenter au Stade de France dans la peau du favori, ce qui n'était jamais arrivé depuis 1998. Un nouveau statut à assumer mais les coéquipiers de David Marty ont déjà démontré depuis la saison dernière qu'ils avaient un état d'esprit hors du commun avec une capacité à renverser n'importe quelle situation. Pour les Catalans, la clé de cette finale sera de contenir l'esprit de revanche des Auvergnats sans sortir des règles. Pour cela, ils s'appuieront sur la discipline, nouvelle arme de l'Usap, depuis deux saisons et sur leur volonté de marquer à jamais l'histoire de ce club à l'image de Brunel : "Nous sommes en reconquête, c'est une toute nouvelle aventure que nous vivons. Nous sommes en quête d'un palmarès. Faire le doublé est un exploit que peu d'équipes sont parvenues à réaliser. Nous voulons entrer dans ce cercle des grands clubs."

L'EQUIPE :

Jacques Brunel doit composer avec plusieurs blessures et une incertitude de taille au poste d'ouvreur. L'ailier Farid Sid, joueur le plus utilisé de la saison à l'Usap, a finalement dû déclarer forfait en raison d'une béquille. Heureusement, Adrien Planté effectue son retour. En revanche, Gavin Hume devra se tester à l'échauffement pour savoir s'il pourra tenir sa place en numéro dix. En cas de forfait, Nicolas Laharrague débutera la rencontre et Philip Burger prendra place sur le banc. Exceptés les choix dictés par les blessures, le staff technique a décidé de reconduire la même formation que lors de la demi-finale face à Toulouse.

LA STAT :

50%.- En cas de succès ce samedi en finale du championnat de France, Perpignan atteindra un taux de réussite de 50% à ce stade de la compétition. En effet, l'Usap a déjà disputé 15 finales et a remporté sept titres en 1914, 1921, 1925, 1938, 1944, 1955 et 2009.

N.A