Dourthe : "Remettons tout en place"

Par Rugbyrama
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Bayonne était-il en surrégime depuis le début de la saison? Les Basques, qui viennent de sortir du quatuor de tête, ont un peu de mal à tenir la cadence des ténors en ce moment. Mais le manager Richard Dourthe, entretient un discours plein de confiance al

Comment allez-vous après le match particulieravec le décès brutal du chanteur Mixu que vous avez vécu vendredi dernier?

Richard DOURTHE : Tout le monde a été très marqué car cette personne était très importante dans l'animation de la vie du club. Cela nous permet de nous rappeler qu'il n'y a pas que le rugby dans la vie...

Au niveau du classement, après ce match nul concédé face à Castres, Bayonne quitte le carré de tête pour la première fois depuis le 20 septembre. Est-ce inquiétant pour vous?

R. D.: Ce qui est malheureux, c'est que nous aurions dû remporter ce match. Ensuite, certes, nous venons de quitter le carré de tête, mais nous ne sommes pas très loin encore. Nous n'avons qu'un point de retard par rapport à Clermont-Ferrand. Nous allons nous atteler à renouer avec notre jeu et la performance. Il n'y a rien d'alarmant.

Pourtant, Bayonne entre dans cette deuxième partie de championnat privé de l'effet de surprise...

R. D. : C'est ce qu'on a dit aux joueurs. A mon sens, nous aurions vraiment dû gagner le match contre Castres. Mais notre jeu au pied est défaillant, nous ne mettons pas les actions au fond. Maintenant, l'effet de surprise n'existe plus, à nous donc d'être performants.

Le nul de vendredi dernier s'explique-t-il uniquement par les problèmes dans le jeu au pied?

R. D. : Non, il n'y a pas que ça. Il y a aussi eu une certaine apathie en première période. La bonne deuxième période pendant laquelle Castres n'a plus eu le ballon me fait avoir des regrets. Car cela prouve que nous sommes capables de faire de très bonnes choses. C'est comme si nous attendions d'être menés au score pour engager les hostilités.

Pour le voyage à Montauban, le message est donc de prendre les initiatives et de ne pas attendre d'être menés?

R. D.: Oui exactement. On attend toujours après les autres avant de déclencher notre jeu. Nous n'avons rien à perdre donc nous allons tenter de nous retrouver et de remettre la main sur ce qui faisait notre force en début de saison.

A l'aller vous l'aviez emporté 22-20. Bayonne et Montauban sont deux équipes très proches qui ont pour objectif au moins le ticket européen.

R. D. : C'est évidemment un match très important comme tous les autres. Nous avons un match à faire avec des objectifs de performance et non de résultat. Le but est de retrouver le niveau qui était le nôtre avant les vacances.

Voire un peu avant même puisque Bayonne reste sur trois matchs sans victoire en Top 14 (deux défaites à Toulouse et Paris et un nul face à Castres)...

R. D. : Oui, il nous faut retrouver notre niveau de jeu du match à Toulouse où nous avions malgré l'ampleur du score 33-11 réalisé une très grosse performance. Il faut relativiser les choses et retrouver de l'allant.

Et pourquoi pas toujours viser les demies?

R. D. : Si on peut être champion de France, nous prendrions aussi! On ne va pas laisser notre place. Mais je le répète, nous n'avons pas un objectif de résultat, mais un objectif de performance. Si les joueurs font ce qu'ils ont à faire individuellement, c'est le collectif qui va être tiré vers le haut et c'est l'individu en suivant qui en ressortira les bénéfices. Mais ne brûlons pas les étapes. Retrouvons une dynamique de travail sur le terrain pour enchaîner de nouveau les performances.

Vous semblez très sereins...

R. D. : Nous avons 39 points au classement, il n'y a pas de raison d'avoir de doute en nous! Je n'ai aucun doute dans le potentiel et n'en ai jamais eu même quand nous étions relégables l'an dernier. Il nous faut juste retrouver de l'allant. La coupure et le calendrier haché nous empêche d'enchaîner les bonnes performances. Mais il faut faire avec tout ça et travailler dans la bonne humeur comme nous le faisions en début d'année. Remettons tout en place. La coupure a coupé les jambes un peu à toutes les équipes.

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