Picamoles: "Les nuits ont été courtes"

Par Rugbyrama
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Malgré les avances de Toulouse, Louis Picamoles a décidé de rester à Montpellier. Le troisième ligne international avoue avoir beaucoup hésité. On ne refuse pas comme ça une offre du Stade toulousain. mais l'ambition affichée par le MHRC a fini par le con

Louis Picamoles, vous avez finalement décidé de rester fidèle à Montpellier...

Louis PICAMOLES : Le discours du nouveau président, les moyens mis pour atteindre l'objectif et une conviction plus personnelle m'ont incité à prolonger à Montpellier. Ce n'était pas l'heure pour moi de quitter Montpellier, où j'ai encore des trucs à vivre. Je n'ai pas encore tout donné à un club qui m'a déjà beaucoup apporté. Je prends le pari de rester. Je prends un risque dans le sens où la facilité était de rejoindre Toulouse, où j'avais plus de garanties pour gagner des titres. A l'inverse, je ne savais pas si j'allais jouer.

L'affectif a-t-il pris le pas sur le plan de carrière?

L.P. : Des gens estimeront que je fais parler mon coeur. D'autres jugeront que je suis fou de refuser le Stade toulousain. En faisant le choix de Montpellier, il n'y a pas que le coeur qui parle. Bien sûr, il y a une part d'affectif, mais pas seulement car je crois au projet sportif du MHRC. Il est ambitieux qui ne sera pas facile à réaliser. Je voulais vivre ce challenge, je vais tout faire pour l'atteindre. Je ferai tout pour que tout se passe bien même si je ne suis pas le seul à maîtriser ce paramètre.

La proposition de Toulouse était-elle intéressante ?

L.P. : Quand le Stade toulousain vous sollicite, on écoute attentivement ce qu'il vous propose. On est forcément attiré par un tel club. On pousse loin la réflexion, on consulte ses proches. Ces deux derniers mois ont été très compliqués à vivre, les nuits ont été souvent courtes. C'est compliqué de refuser de jouer au Stade toulousain mais j'ai très bien réfléchi.

Fulgence Ouedraogo, Julien Tomas et François Trinh-Duc ont aussi prolongé leur contrat. Cela a-t-il influencé votre choix ?

L.P. : Je mentirais si je prétends que cela n'a pas pesé dans la balance. Le fait que l'on prolonge tous les quatre m'a convaincu que l'on pouvait relever le défi de Montpellier. Nous avons un objectif sur deux ou trois ans. Une ambition qui commence dès samedi face à Toulon. Quant au recrutement, on aura le temps d'en parler plus tard. Tant que cela n'est pas fait, je n'en parle pas.

Avez-vous pris en compte l'équipe de France ?

L.P. : Nous avons vu que l'on pouvait évoluer dans n'importe quel club français et être en équipe de France. Si les performances sont là, l'équipe de France n'est fermée pour personne. C'est un argument qui a pesé dans ma réflexion. Que je sois à Toulouse ou à Montpellier, si je suis performant, je peux jouer avec l'équipe de France. Il n'y aura pas de problème.

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