Bourgoin, pour un heureux exil

Par Rugbyrama
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La fête s'annonce belle, vendredi (20h30), au stade des Alpes de Grenoble pour la rencontre entre Bourgoin et le Stade français. Une délocalisation initiée par le CSBJ qui n'est pourtant pas très heureux lorsqu'il joue à domicile loin de son antre histori

Delocaliser, ce n'est pas sans risque. N'importe quel entrepreneur peut en témoigner. Même si financièrement, l'affaire se présente toujours rentable, d'autres facteurs entre en jeu. Sur le plan sportif, le résultat de la rencontre a autant d'importance. Une défaite ne sera pas atténuée au classement par des recettes aux guichets en hausse ou par un pic des ventes des produits dérivés.

Le Stade français a toujours su concilier succès financier et succès sportif. Le club de Max Guazzini a toujours su prolonger le show offert en avant match par une victoire. Aller jouer au stade de France est synonyme de défaite pour les visiteurs sur le plan des statistiques. A Toulouse, le Stadium et ses 36 000 places n'ont pas toujours porté chance aux hommes de Guy Novès. Le Stade français et Clermont sont déjà venus s'y imposer mais le bilan reste tout de même positif.

Une malédiction

En revanche, Bourgoin, qui a pourtant été longtemps invaincu à domicile, a vraiment du mal à trouver ses repères lors de ses matchs délocalisés. Les trois dernières expériences (deux en Top 14, une en Coupe d'Europe) se sont soldées par autant de défaites. De quoi ravir un trésorier grâce aux belles affluences réalisées mais c'est une statistique à déprimer un entraîneur. Et ce n'est pas la faute du terrain choisi puisque le CSBJ a évolué dans trois stades différents (Clermont à Saint-Etienne, Toulouse à Lyon et le Munster à Genève).

Cela ressemble à une véritable malédiction et pourtant, Eric Catinot et Xavier Péméja peuvent tout de même avoir des raisons d'espérer car Bourgoin a déjà gagné un match à domicile loin de ses terres: c'était face au Stade français au stade Lesdiguières de Grenoble. Vendredi soir, la ville et l'adversaire seront identiques. En revanche, c'est au stade des Alpes (19 000 places dont 17 000 étaient vendues mercredi) que Berjalliens et Parisiens vont se retrouver pour la sixième journée du Top 14. En cas de victoire, le CSBJ aura enfin trouvé une terre d'accueil à soixante kilomètres du pittoresque stade Pierre-Rajon. Les supporters l'espèrent car un succès est déjà capital pour les Ciel et Grenat qui n'ont gagné qu'un seul match depuis le début de la saison.

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