Perpignan sans pression

Par Rugbyrama
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L'Usap sait que le déplacement au Stade toulousain est compliqué, mais ne se met pas la pression alors que la place de dauphin est en danger. Faire mieux que l'an dernier et bien figurer est l'objectif des Catalans.

C'est le contrat fixé par Paul Goze rempli que les Catalans préparent leur déplacement chez le champion de France. "Des matchs toujours excitants," déclare l'ancien Toulousain Nicolas Durand. Après le faux pas concédé à domicile face au Stade français, l'Usap s'était vu confier la mission de remporter un franc succès sur Bayonne (chose faite avec le score sans appel de 38-10) puis d'aller gagner à Montpellier. Là aussi, Perpignan a tenu le coup grâce à un essai de Maxime Mermoz, victoire 5-3. Le centre catalan qui est sur une moyenne intéressante d'un essai par match est très incertain pour aller défier ses anciens coéquipiers. Touché aux adducteurs, Mermoz pourrait renoncer.

Défier Toulouse, pour Perpignan qui n'a plus gagné en Haute-Garonne depuis la saison 1981-1982, relève de la gageure. Les joueurs en ont conscience d'ailleurs. "Nous allons défier Toulouse, le champion en titre. Nous n'avons rien à perdre, remarque le demi de mêlée. Ce serait un exploit de ramener le bonus défensif et encore plus si nous l'emportions, mais s'il y a défaite ce sera logique. Vraiment la victoire serait super, mais cela relèverait de l'exceptionnel. Nous n'avons pas particulièrement la pression même si nous ferons tout pour rivaliser." Plutôt résigné... ou alors il cache bien son jeu et joue de l'intox.

Un bon test

Il faut dire que la démonstration toulousaine à Montauban a marqué les esprits et que Perpignan se rappelle du voyage de l'an dernier (défaite 41-15). Dauphin du Stade français, l'Usap semble toutefois mieux armé que l'an passé quand il avait fallu faire ce déplacement avec une place peu confortable dans la deuxième moitié du classement. "Nous avions complètement manqué notre entame. Nous n'avions pas appliqué ce que nous nous étions dit et avec Toulouse, les choses peuvent aller très vite."

Avec déjà deux succès loin de ses bases, Perpignan sait en tout cas que ce voyage à Ernest-Wallon sera un bon test. Le premier contre le Stade français à Aimé-Giral n'avait pas été concluant. Attentistes, les Usapistes avaient été dépassés par le froid réalisme parisien. Et face à la débordante efficacité toulousaine, qu'en sera-t-il? C'est ce que l'Usap veut savoir. Ce qui est sûr, c'est que la place de dauphin ne tient plus qu'à un fil... à moins d'un exploit.

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